T’étais brillante, t’étais jolie, mais t’es tombée dans le produit
On est loin du ciné-parc et puis des soirées entre copines
C’est l’envie d’oublier qui te pousse à planner sur la molly
La seule manière de t’sauver d’une envie de pleurer c’est l’euphorie
Quand ça brûle comme un feu d’forêt
Peine d’amour, le cœur perforé
Talons aiguilles dans le bas d’la ville et toutes les nuits c’est la fête foraine
Musique forte, tu perds la carte dans tes soirées Gun’s and roses
Sniffer d’la coke jusqu’aux p’tites heures et ça malgré ta 3e grossesse
Pour les grands frères que l’on perd
Les blessures vont s’approfondir
Une seconde pour tout foutre en l’air et toute une vie pour tout reconstruire
Alors on plane
Le temps qu’il reste
La drogue m’a pris des êtres chers donc j’me suis noyé dans l’ivresse
Les deux pieds dedans depuis l’début
Beaucoup trop d’anges gardiens déchus
Ici ça pleure depuis qu’l’amour s’est pendu comme mon voisin de cellule
Avant on fumait dans la cour d’école
Maintenant ça pop des pilules
Je les ai vus perdre leur vie, depuis je ne veux plus perdre une minute
Elle nous vole toutes nos neurones
Nous fait perdre tous nos sens
Hier j’ai croisé un frère que j’avais pas vu d’puis longtemps
Y’en avait lourd sur les épaules
À force de dormir sur un banc
T’as pas changé, tu as toujours les pieds dans des drôles de circonstances
Mais on se relève, #22
On meurt, on renait, #22
Tu la vends, tu la consommes, t’es dans le cercle vicieux
Je les vois crever si jeunes
Allez, dis-moi qu’est-ce que j’y peux
C’est ta part de ténèbres qui cache le reflet de ta lumière
Le seul moyen de t’évader c’est le briquet sous la cuillère
Les rockstars meurent en tournée
Victimes de la vie trop rapide
Overdose de MDMA dans un hôtel de Victoriaville
T’es plus le même et ça depuis que tu traînes ton boulet
Tu peux mourir dans ton malheur
Ou t’en sortir comme Étienne Boulay
De l’espoir à travers mes couplets
La tête baissée, le dos courbé
Quand tu rêves de te retrouver
Prends la fonte, il faut la pousser
Trop de raisons pour se saouler
Porté disparu comme ton sourire
J’ai vu plus d’un bateau couler
Faut se battre et non se sauver
Défoncé dans un vieux motel
Tu t’es soulevé comme tu pouvais
Ce soir tu vas jusqu’au bout
Tu te tranches la gorge avec une bouteille
On se relève
Jusqu’à la fin, on est des numéros 22
T’inquiète frérot, ça ira, et demain ça ira bien mieux
On croit qu’on est forts, qu’on est blindés
Mais j’ai ce monstre enfermé en moi
On est des numéro 22, place le ballon pour le botté d’envoi
Elle nous vole toutes nos neurones
Nous fait perdre tous nos sens
Hier j’ai croisé un frère que j’avais pas vu d’puis longtemps
Y’en avait lourd sur les épaules
À force de dormir sur un banc
T’as pas changé, tu as toujours les pieds dans des drôles de circonstances
Mais on se relève, #22
On meurt, on renait, #22
Tu la vends, tu la consommes, t’es dans le cercle vicieux
Je les vois crever si jeunes
Allez, dis-moi qu’est-ce que j’y peux
Moi qui était amoureux d’Une Année Record,
j’ai mis 2 ans à apprécier Aucune Promesse à sa juste valeur.
Aujourd’hui, je me sens bien en l’écoutant !
C’est un grand album, Loud et ses proches ont encore apporté une révolution musicale et textuelle.
Mention spéciale pour les excellentes piques à son ancien lui, tel que dans Uber Eats Freestyle.
Merci !
Simon Simon Sweeky