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7ième Ciel
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Dixque d'art

by Souldia

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1.
Gaz au fond 04:34
Vroum vroum vroum vroum All black sur une R1 Le cri du moteur les rend nerveux Tu me respectais quand j’étais personne Tu parles de moi maintenant que chui quelqu’un Vroum vroum vroum vroum vroum Je roule en hiver, en été, plus rien ne peut m’arrêter Le gaz au fond La fonte au bout des bras Vroum vroum vroum vroum J’ai la tête à l’envers Quand je sens le plafond s’écrouler sous mes pas Le gaz au fond Vroum Ça fait Vroum vroum vroum vroum Je roule en hiver, en été, plus rien ne peut m’arrêter Le gaz au fond La fonte au bout des bras Vroum vroum vroum vroum La route est longue, j’en ai fumé des onces, j’ai dormi sous les ponts Gaz au fond Ça sent le green Odeur de parfum de luxe et de gazoline Je suis le bad J’ai ce petit quelque chose de pas catholique Parolier qui laisse des rappeurs à l’agonie Baisse le volume, n’écoute pas toutes mes saloperies Des têtes vont tomber, je suis le commando des bâtards à Cracovie Surveille avec qui tu t’associes Je n’en peux plus d’entendre toutes leurs calomnies Tu veux suivre mes pas, prépare-toi à ramper par terre et brûler des calories Dans le studio Pas sur TikTok Le cul dans la piscine chez le big Boss Masqué comme si j’étais slipnot Avec la baby mama dans le strip club On arrose ton gros cul de Dom Pérignon Je connais des ordures aux manières ignobles Personne se rappelle de la fin de l’émission Miséricorde, amer América En cas de doute, le gaz au boute Je vis ma vie 200 à l’heure J’ai trop de ice, j’ai mal au cou Laisse-moi dégriser dans ma loge Vino haut de gamme et cuban link Le gaz au fond, chui dur à suivre Conversation de dur à cuire Prononce pas mon nom sur la ligne J’atterris dans Limoilou en hélico On peut différencier les vrais des mythos On comprend rien quand tu cries dans le micro Augmente le cachet Comme le prix du kilo Vroum vroum vroum vroum vroum Je roule en hiver, en été, plus rien ne peut m’arrêter Le gaz au fond La fonte au bout des bras Vroum vroum vroum vroum J’ai la tête à l’envers Quand je sens le plafond s’écrouler sous mes pas Le gaz au fond Vroum Ça fait Vroum vroum vroum vroum vroum Je roule en hiver, en été, plus rien ne peut m’arrêter Le gaz au fond La fonte au bout des bras Vroum vroum vroum vroum La route est longue, j’en ai fumé des onces, j’ai dormi sous les ponts Gaz au fond Pyromane depuis la maternelle Adolescent j’étais galérien Chaque jour ils me répétaient que je valais rien J’ai donné, j’ai mangé des balayettes All black sur une R1 Le cri du moteur les rend nerveux Tu me respectais quand j’étais personne Tu parles de moi maintenant qu’chui quelqu’un On se croise dans le hood Ça fait bonsoir et puis goodbye Toute la nuit c’est la police qui chasse mes vampires ici C’est pas les gousses d’ail Le whisky sur glace et la boucane Coupable, pour le boucan Ramène-moi dans ma cellule Ici, on garde le silence, on ne fait pas les putas J’ai passé comme une torpille On va se revoir en orbite J’arrive dans le quartier comme un vent nordique Je réveille le centre-ville endormi Je n’ai que des histoires sordides Papa ne peut pas te border Fiston, n’écoute pas leur connerie N’écoute pas tout ce qu’ils diront sur mon dossier Ce soir je m’arrose le gosier Ne me parle pas de rap Ne me parle pas de contrat Je n’ai pas du tout la tête à négocier N’oublie pas que tout est possible J’ai passé la phase de l’ego trip Je pull up sur scène, je suis maudit Et je ramène de l’espoir dans les taudis Vroum vroum vroum vroum vroum Je roule en hiver, en été, plus rien ne peut m’arrêter Le gaz au fond La fonte au bout des bras Vroum vroum vroum vroum La tête à l’envers Quand je sens le plafond s’écrouler sous mes pas Le gaz au fond Vroum Ça fait Vroum vroum vroum vroum Je roule en hiver, en été, plus rien ne peut m’arrêter Le gaz au fond La fonte au bout des bras Vroum vroum vroum vroum La route est longue, j’en ai fumé des onces, j’ai dormi sous les ponts Gaz au fond
2.
La vérité est aveugle Les apparences nous mentent T’as reconnu mon parfum Parait que l’argent nous change Tout le monde est remplaçable, carrière interrompue Elle était belle Elle a vendu des disques avec son cul Ils ont tout misé sur lui Mais ils ont tout perdu Parce qu’ils ont jugé le livre par sa couverture Ancien PDG, pour toi tout ça c’est superflu Il fait la file pour de l’alcool avant l’ouverture Ils nous ont mis à part et ça depuis le tout début Ou dans les HLM entassés comme des poupées russes Mon roman s’appelle « Apprendre à vivre pour les nuls » Tu regardes le voisin pour voir si tu peux trouver mieux Est-ce que les larmes des anges deviennent des arcs-en-ciel? Un secret bien gardé, demande aux fillettes Carpentier Les yeux des autres ne voient que les problèmes apparents Y’a que la parole du juge qui pèse dans la balance Laisse-moi repeindre le monde par la pointe de mes mots Je me regarde dans une glace avec les yeux des autres Je t’aime et veux te crucifier à la moindre des fautes Parce que le diable se cache derrière les apparences Ici y’a que Dieu et le juge qui pèsent dans la balance Des fois ça pèse sur mon moral Mais quoi, je sais pas trop Peut-être la pression sociale Ou les réseaux sociaux La meilleure version de lui-même n’est qu’un hologramme Il a sorti son plus beau sourire pour les photographes Un coup de poignard entre les omoplates Parce que l’amour de ta vie n’était qu’un sociopathe Pas de selfie, pas de story, non pas d’autographe Je vais quitter ce rap jeu de manière honorable Il est l’heure de prendre une grande respiration pour Floyd Le système est un assassin alors prions pour Joyce J’ai le cœur cicatrisé, j’ai le crayon coupe-gorge J’ai L’accent Grave et j’ai la Mentalité Moune Morne Tu parles sur internet mais t’es pas de ma catégorie Arrête de jouer les gangsta derrière un clavier d’ordi Je rêvais en silence pendant qu’ils me regardaient dormir J’ai pas un cœur de pierre moi, j’ai un cœur en acier forgé Laisse-moi repeindre le monde par la pointe de mes mots Je me regarde dans une glace avec les yeux des autres Je t’aime et veux te crucifier à la moindre des fautes Parce que le diable se cache derrière les apparences Ici y’a que Dieu et le juge qui pèsent dans la balance Regarde-moi J’ai l’air de quoi Si je me regarde dans le miroir Et que je ne me reconnais pas C’est que je suis perdu quelque part Dis-moi pourquoi J’suis sans réponse J’ai mal en dedans et je me défonce Alors qu’aujourd’hui, yeah Aujourd’hui je vis les plus beaux jours de ma vie Ils disent que t’es trop maigre Tu trouves que t’as grossi Les cheveux sales avec ton t-shirt de David Bowie Le miroir te répète que t’arrête pas d’ankyloser Et les magazines de mode te donnent envie de vomir La vie paraît toujours plus belle avec des verres fumés Mourir en paix ou bien naître pour se faire tuer Laisse-moi devenir un homme invisible J’suis transparent, j’ai rien à cacher, ça les intimide Je leur fais sucer mon finger et je casse la porte Demain je post un nouveau single et la toile s’affole Ils m’ont dit de garder le silence mais j’ai le droit de parole Je suis le prince de Limoilou, chui pas le roi d’la pop Laisse-moi ronfler si je tombe sous les feux de l’ennemi Laisse-moi contempler ce monde avec les yeux fermés Parce que la haine ne tire jamais de balle à blanc On pleure les victimes du haut des balcons du Bataclan
3.
Poussé, poussé par la rage de vivre Tu peux pas nous stopper Minuit trop tard dans la city C’est tout pour le money Je ne reviendrai pas dans le quartier sans le trophée J’ai confiance en mon équipe L.O.S.T pour les choquer Je mets mon phone en mode avion, je suis dans le studio J’ai besoin d’inspiration en ces temps pluvieux Poussé, poussé par la rage de vivre Tu peux pas nous stopper Laisse tourner la musique mon frère, on aura tout donné J’ai tout mis dans le crock-pot Oui j’ai tout mis dans la marmite Je te raconte ma life de fucked up, t’appuies sur le bouton panic J’ai le micro dans la main droite, j’ai le regard d’un homme armé Chargé, j’arrive dans le meeting avec un pantalon kaki Je regarde monter la marée, j’ai tout ce qui faut pour la braver T’inquiète on est préparés, j’ai passé la semaine à rapper On les entend parler ? Ils disent que ça va bien aller J’en ai rien à chier si pour eux ce n’est pas l’album de l’année Montréal Cartierville sur les panneaux d’signalisation J’ai des frères qui mangent un peu moins depuis la légalisation J’imagine le pire et Dieu sait que j’ai de l’imagination 514 sur le hoody, familière affiliation Tu peux cracher sur moi ou bien tu peux supprimer mes clips J’y ai mis toute ma vie, je l’ai pas fait pour pimper des p’tites Gucci, Prada, Louis, j’oublie pas l’début du movie Surtout quand les gyrophares crient plus fort que les groupies Poussé, poussé par la rage de vivre Tu peux pas nous stopper Minuit trop tard dans la city C’est tout pour le money Je ne reviendrai pas dans le quartier sans le trophée J’ai confiance en mon équipe L.O.S.T pour les choquer Je mets mon phone en mode avion, je suis dans le studio J’ai besoin d’inspiration en ces temps pluvieux Poussé, poussé par la rage de vivre Tu peux pas nous stopper Laisse tourner la musique mon frère, on aura tout donné J’ai la jolie jolie Maria Jolie jolie Henny Le business est rentable, regarde comment ils ont la haine Et non j’suis plus dans la dope… No! J’suis un Don Dada J’suis un Don Dada On investit sur la pierre, c’est plus durable que la brique Rien ne se crée et rien ne se perd mais tout se transforme en fric Le Glock 19 vient de Vienne et la sacoche vient de Milano T’inquiète même pas j’suis zen J’sais qu’ils fouilleront pas le main event La femme que t’aimes te trompe, elle est poussée par la rage de jouir L’amour rend aveugle et celle-là tu l’as pas vu venir Poussé par la rage de vivre t’es tout seul dans une brume épaisse J’ai gardé l’même modus operandi jusqu’à ce que ça fucking paye Quebec City Limoilou (Québec City Limoilou) Tu sais qu’on est ensemble Et les loups ne s’entendent qu’avec les loups J’ai grandi dans le désordre et Construit dans le désastre Un petit puits dans l’désert avec des Z et des Dz c’est Nous dans l’hood qu’on décide et Quand ça pète on descend ouais Quand ça pète on descend, j’ai pas besoin d’te faire un dessin non Poussé, poussé par la rage de vivre Tu peux pas nous stopper Minuit trop tard dans la city C’est tout pour le money Je ne reviendrai pas dans le quartier sans le trophée J’ai confiance en mon équipe L.O.S.T pour les choquer Je mets mon phone en mode avion, je suis dans le studio J’ai besoin d’inspiration en ces temps pluvieux Poussé, poussé par la rage de vivre Tu peux pas nous stopper Laisse tourner la musique mon frère, on aura tout donné J’ai la jolie jolie Maria Jolie jolie Henny Le business est rentable, regarde comment ils ont la haine Et non j’suis plus dans la dope… No! J’suis un Don Dada J’suis un Don Dada J’ai la jolie jolie Maria Jolie jolie Henny Le business est rentable, regarde comment ils ont la haine Et non j’suis plus dans la dope… No! J’suis un Don Dada J’suis un Don Dada
4.
Esprit troublé, catapulté dans un monde à part J’étais l’élève sous-estimé assis tout au fond de la classe Ils m’ont dit que j’allais mourir en prison comme mon père Je ne me suis jamais gêné pour dire le contraire Quelques gouttes de sang séché sur le sac de frappe Je suis mordu par la rue mais sauvé par le rap Le savoir et le vécu sont des armes de chasse Si t’as jamais vendu un gramme pourquoi tu parles de trap Que des blessures, des tatouages et des cicatrices On n’a pas la même définition de la vie d’artiste Je suis le cri de la foule qui fait pleurer le guitariste Tu y as jamais cru mais tu me revois dans les finalistes Tu peux frapper dans ma cage thoracique Parce que j’ai arrêté de respirer y’a 36 ans de ça Bb envoie le semi-automatique Bouche tes oreilles, j’ai des envies de tirer dans le tas Mais où est passée la sincérité Quand je tourne le dos ça parle de moi Il ne faut surtout pas oublier que j’ai déjà fait la sale besogne Tu peux frapper sur moi, je suis endurant et de toute façon je n’ai pas mal On évacue les femmes, les enfants par la sortie d’urgence Tu voulais jouer au bonhomme, dis-moi pour qui tu te prends Touche pas ma musique, touche pas mon argent gagné durement Empiler les billets par milliers faisait partie du plan Ils veulent savoir qu’est-ce que je trame ou qu’est-ce que je mange en hiver Qu’ils ouvrent leur bouteille de champagne si je repars en civière Chaque jour je me bats comme si j’étais dans l’octogone J’ai tendance à employer des méthodes peu orthodoxes Est-ce que j’ai la tête à vouloir suivre le protocole Quand la musique me donne juste envie de crier fuck the cops Y’a plus de pitbull dans mes clips que y’a de top modèles Considère-moi déjà mort, appelle-moi post-mortem Tire-moi dans le cœur, j’ai retiré mon gilet pare-balle Mais qui sera le premier à commettre l’irréparable J’ai déchiré le livre, je n’ai jamais tourné la page C’est ça ma musique, une exclusivité pour les rapaces Mais où est passée la sincérité Quand je tourne le dos ça parle de moi Il ne faut surtout pas oublier que j’ai déjà fait la sale besogne Tu peux frapper sur moi, je suis endurant et de toute façon je n’ai pas mal Je n’ai pas mal Jamais Hey oui Dixque d’art On l’a fait une dixième fois Je n’ai pas mal
5.
Rose noire, rose fanée Y’a que moi qu’y faut blâmer Dangereux, je suis armé J’ai que du love pour la madre No styliste, no casting Le film est réel J’ai le cœur qui palpite, j’essaie d’estimer les pertes Je traîne avec la crème des criminels Ici y’a que des secrets d’polichinelle Dans le trafic de produits chimiques 20 dollars américains dans le string ficelle Mauvais garçon trop nasty Bad move c’est le Bad trip Gang shit avenue Bardy Transac chez le barbier Tu ne peux pas m’aimer J’ai les mains bien trop sales Moi je vis par l’épée Et je finirai comme ça Trouve un autre cavalier Je suis dans un monde parallèle Bb j’ai le cœur balafré, je vais mourir en bon soldat Tu traînes toujours dans les ruelles Moi je rêve de voir la mer J’ai préféré rester muette Mais j’ai si peur de te perdre Donc ne me dis pas ce que je dois faire Ne me dis pas quand me taire Et tu commences à me plaire Mais j’ai perdu mes repères Et j’ai perdu mes repères Tête de mort, tête cramée, on fait de l'or avec de la merde Tout est une question de timing, au revoir à tout jamais Solidaire j'roule en famille, mary-jane pas de palmiers J'ai le cœur qui palpite, que le shit pour nous calmer Avoir la haine ou aimer à mort, on veut voir la mer et gâter la mama Les origines du mal dans le baladeur, Québec libre écrit dans cahier Canada VDR chaque jour c'est comme une première fois Éphémère I know mais on aime ça sexe drogue et poèmes sales Pour mes aliens super saiyan cherchent le zion quitte à die young J'attends qu'sorte l'album de soldat, j'attends la sortie d'Die-on Haut les mains, money time, remplis l'bag après bye Tizzo Rymz Soldat ça fait quoi? Ça fait ça fait Bang Tu traînes toujours dans les ruelles Moi je rêve de voir la mer J’ai préféré rester muette Mais j’ai si peur de te perdre Donc ne me dis pas ce que je dois faire Ne me dis pas quand me taire Et tu commences à me plaire Mais j’ai perdu mes repères Et j’ai perdu mes repères L’intelligence est dans les gènes Le grind lui est dans mes cernes J’verse du tafia pour le frère J’envoie la boucane dans les airs Chu un des plus gros menteurs Si aujourd’hui j’dis que j’ai rien à perdre Les traitres, les rats, les infidèles Ça pousse comme des mauvaises herbes Mais ça c’t’une autre histoire (j’te jure) D’où j’viens parfois ça sentait la pisse dans le corridor (c’est fou) Maintenant quand j’m’habille chu pu humain, chu un abreuvoir J’te jure j’ai plus aimé la balançoire Les gars sont en train d’grind un grabba, ça sent l’hareng saur J’ai pris l’escalier, tout le monde pense que j’ai pris l’ascenseur J’ai vu la pluie, l’beau temps dans mes poches, j’ai vu l’arc-en-ciel Quand j’fais un retrait le guichet crache plus qu’une femme enceinte Tu traînes toujours dans les ruelles Moi je rêve de voir la mer J’ai préféré rester muette Mais j’ai si peur de te perdre Donc ne me dis pas ce que je dois faire Ne me dis pas quand me taire Et tu commences à me plaire Mais j’ai perdu mes repères Et j’ai perdu mes repères
6.
Brand new air max Brand new chaine J’ai le swag à James Dean, white T, blue jean C’est les anciens qui nous ont montré comment bouger Cypher dans la ruelle à partager la bouteille C’était la life avant les bijoux et les limousines 4 heures du matin, laisse tourner les vinyles de Wu-Tang On avait la dalle, on grattait dans la même poutine Passe à l’appart, roule un bedo, fais fumer tout le gang T’aurais jamais voulu m’épouser J’ai passé ma vie en cage, j’y ai plus que séjourné Même aujourd’hui j’ai le sommeil troublé Le microphone est le seul qui a voulu m’écouter Ils nous ont montré comment rouler 10 ans plus tard on leur a montré comment la faire pousser Étouffé par la violence et mes excès de drogue C’était l’époque où les toilettes publiques nous servaient de loge Mon nom résonnait dans la rue, j’avais l’équipe du tonnerre Je dépensais ma pauvreté comme un futur millionnaire Adolescent, j’avais les idées noires qui tourbillonnaient Je passais la nuit dehors juste pour les cambrioler C’était le temps où y’avait pas de connexion Bluetooth J’me porte mieux, je ne lis plus les commentaires YouTube Mes premiers open mic dans les soirées bien arrosées On aperçoit l’aurore mais on s’efface avant la rosée Je te raconte tout de mon histoire On avait besoin de rien pour être heureux (tout ça c’est vrai) On peut dire que j’ai fait des rêves prémonitoires J’ai tout brulé quand j’ai joué avec le feu (tout brulé) Je te raconte tout de mon histoire On avait besoin de rien pour être heureux (on avait besoin de rien) J’apprécie ce que la vie me donne Parce que je me suis toujours contenté de peu (tout ça c’est vrai) Je rejoins des clients dans un logement insalubre L’époque où j’revendais des grammes sur le coin d’la rue Taxi de Bardy jusqu’à Première Avenue La police nous traquait toute la nuit pour nous mettre à nu J’ai déjà fait des freestyles dans des bars heavy métal J’étais l’investigateur d’la bagarre générale Trop de fins de soirée tragiques, j’ai pas retenu les dates J’ai fait semblant de savoir lire juste pour tourner les pages Vagabond des ruelles n’est qu’un sale renégat J’ai vécu ma première histoire d’amour avec mon premier gun Ils ont misé sur le fait qu’j’allais mourir à 20 ans Ma vie a changé le jour où j’ai choisi le rap à plein temps Parce qu’on avait besoin de rien pour nous rendre heureux Un peu d’eau fraîche et quelques sourires, demande aux dangereux Depuis les humains du quartier respectent nos blessures de guerre Oui c’était tout pour le gang, frérot, 187 sur le cœur Je te raconte tout de mon histoire On avait besoin de rien pour être heureux (tout ça c’est vrai) On peut dire que j’ai fait des rêves prémonitoires J’ai tout brulé quand j’ai joué avec le feu (tout brulé) Je te raconte tout de mon histoire On avait besoin de rien pour être heureux (on avait besoin de rien) J’apprécie ce que la vie me donne Parce que je me suis toujours contenté de peu (tout ça c’est vrai)
7.
#22 03:58
T’étais brillante, t’étais jolie, mais t’es tombée dans le produit On est loin du ciné-parc et puis des soirées entre copines C’est l’envie d’oublier qui te pousse à planner sur la molly La seule manière de t’sauver d’une envie de pleurer c’est l’euphorie Quand ça brûle comme un feu d’forêt Peine d’amour, le cœur perforé Talons aiguilles dans le bas d’la ville et toutes les nuits c’est la fête foraine Musique forte, tu perds la carte dans tes soirées Gun’s and roses Sniffer d’la coke jusqu’aux p’tites heures et ça malgré ta 3e grossesse Pour les grands frères que l’on perd Les blessures vont s’approfondir Une seconde pour tout foutre en l’air et toute une vie pour tout reconstruire Alors on plane Le temps qu’il reste La drogue m’a pris des êtres chers donc j’me suis noyé dans l’ivresse Les deux pieds dedans depuis l’début Beaucoup trop d’anges gardiens déchus Ici ça pleure depuis qu’l’amour s’est pendu comme mon voisin de cellule Avant on fumait dans la cour d’école Maintenant ça pop des pilules Je les ai vus perdre leur vie, depuis je ne veux plus perdre une minute Elle nous vole toutes nos neurones Nous fait perdre tous nos sens Hier j’ai croisé un frère que j’avais pas vu d’puis longtemps Y’en avait lourd sur les épaules À force de dormir sur un banc T’as pas changé, tu as toujours les pieds dans des drôles de circonstances Mais on se relève, #22 On meurt, on renait, #22 Tu la vends, tu la consommes, t’es dans le cercle vicieux Je les vois crever si jeunes Allez, dis-moi qu’est-ce que j’y peux C’est ta part de ténèbres qui cache le reflet de ta lumière Le seul moyen de t’évader c’est le briquet sous la cuillère Les rockstars meurent en tournée Victimes de la vie trop rapide Overdose de MDMA dans un hôtel de Victoriaville T’es plus le même et ça depuis que tu traînes ton boulet Tu peux mourir dans ton malheur Ou t’en sortir comme Étienne Boulay De l’espoir à travers mes couplets La tête baissée, le dos courbé Quand tu rêves de te retrouver Prends la fonte, il faut la pousser Trop de raisons pour se saouler Porté disparu comme ton sourire J’ai vu plus d’un bateau couler Faut se battre et non se sauver Défoncé dans un vieux motel Tu t’es soulevé comme tu pouvais Ce soir tu vas jusqu’au bout Tu te tranches la gorge avec une bouteille On se relève Jusqu’à la fin, on est des numéros 22 T’inquiète frérot, ça ira, et demain ça ira bien mieux On croit qu’on est forts, qu’on est blindés Mais j’ai ce monstre enfermé en moi On est des numéro 22, place le ballon pour le botté d’envoi Elle nous vole toutes nos neurones Nous fait perdre tous nos sens Hier j’ai croisé un frère que j’avais pas vu d’puis longtemps Y’en avait lourd sur les épaules À force de dormir sur un banc T’as pas changé, tu as toujours les pieds dans des drôles de circonstances Mais on se relève, #22 On meurt, on renait, #22 Tu la vends, tu la consommes, t’es dans le cercle vicieux Je les vois crever si jeunes Allez, dis-moi qu’est-ce que j’y peux
8.
Ciao ft. O.Z 03:56
Oui allô bella Ma lady marmelade Toi et moi loin de là Loin des barbelés On sort en ville dépenser quelques liasses Un peu comme si j’avais courtisé la plus belle du village Dans la nuit, voiture noire en mode contrebandier Ces temps-ci j’travaille sur moi, ma life est un chantier Papa disait : ne sois jamais trop gentil Fiston ce monde est cruel, ne sois pas trop sensible Alors tu comprends l’origine de ma carapace Il faut la colonne et les couilles pour être à ma place Tu es ma Esméralda, fais-moi tout oublier Bouge tes courbes entre les tam-tams et les maracas Donne-moi le love qu’il me faut pour apaiser mes souffrances Change-moi les idées, ça risque de devenir émouvant Tu m’aimes avec mes démons, tu m’aimes avec mes défauts Amoureux depuis day one et en banque on avait zéro Sabes muy bien lo que tú me hiciste Me has hecho el hombre el más feliz Me enamoro más cada vez que te desvistes Supe que serias mía cuando te vi Si un día dices chao Y te quieres ir Sera el fin de mi historia Te di todo a ti Si un jour tu me dis ciao Et que tu veux partir Ce sera la fin de mon histoire Car t’es comme ma vie Oui allô Bella Viens sous mon umbrella T’étais comme moi bb tu connaissais pas le vrai love Je finirai par te faire croire aux miracles J’te ferai faire le tour du monde comme un morceau viral À cœur ouvert je pourrais rapper sur un solo d’guitare L’enfant des ruelles est revenu dans un polo Dior Des moments inoubliables, envoie-moi des photos d’hier Le bruit des motos qui grognent J’arrive de la classe ouvrière Mauvais garçon quand le danger devient aphrodisiaque Je connais la rue, j’connais la vie, celle qui nous crache au visage Je suis le desperado qui joue de l’harmonica Embarque avec moi et on disparait dans l’anonymat Un peu bizarre et j’ai tendance à me battre à mains nues Allez bb, laisse-moi t’offrir tous ces sacs à main de luxe Laisse-moi faire de toi ma femme Tu as le style officiel On passe au niveau supérieur, le reste est superficiel Sabes muy bien lo que tú me hiciste Me has hecho el hombre el más feliz Me enamoro más cada vez que te desvistes Supe que serias mía cuando te vi Si un día dices chao Y te quieres ir Sera el fin de mi historia Te di todo a ti Si un jour tu me dis ciao Et que tu veux partir Ce sera la fin de mon histoire Car t’es comme ma vie Quand tu n’es pas là j’n’ai pas ce qu’il m’faut Tes plus grands défauts me rendent accro Tu es ma Esméralda Pour le reste seul le ciel nous dira Si un día dices chao Y te quieres ir Sera el fin de mi historia Te di todo a ti Si un jour tu me dis ciao Et que tu veux partir Ce sera la fin de mon histoire Car t’es comme ma vie Sabes muy bien lo que tú me hiciste Me has hecho el hombre el más feliz Me enamoro más cada vez que te desvistes Supe que serias mía cuando te vi
9.
C’est les p’tits frères, c’est les grands frères, ceux qui blaguent pas Ceux qui gardent le compte épargne sous le matelas C’est le voisin d’à côté devenu crack pot Mauvais karma À volonté ici y’a pas d’anti-pasta Si j’ai pass out, c’est que j’ai fumé comme un rasta C’est les ivrognes qui sont drogués sur le naphta C’est les rappeurs qui s’en sortent quand ça cartonne 10e album, j’en ai ma claque, j’en ai ras-le-bol On fait les choses, on ne parle pas Il y a les frigos vides Et les Rolex au poignet Fini d’emballer les sachets qu’on mange et qu’on paye le loyer C’est toutes ces différences qui fait qu’on aime se noyer C’est les deux pit-bulls dans la ruelle qui n’arrêtent pas d’aboyer C’est ça la rue C’est ça la beauté La cruauté de la chose La vieillesse pleure La jeunesse est au bord d’exploser Je l’aime à mourir, j’crois qu’j’y ai laissé ma peau C’est ça la rue C’est ça la beauté La cruauté de la chose La vieillesse pleure La jeunesse est au bord d’exploser Je l’aime à mourir, j’crois qu’j’y ai laissé ma peau C’est ça la rue Prostituée de luxe, client veston cravate Toute la night elle fait son travail Dans la crasse et dans les tracas Y’a les bandits, les détraqués, y’a les clients fils à papa Y’a les junkies, les crack head Y’a les dealers qui se pavanent Y’a la popo qui patrouille C’est pas la police qui pardonne Ils ont l’équipe et les cagoules Ils s’en vont braquer La Garda Pistolet chargé C’est les mamans malheureuses Les papas brûlés par le rhum Ceux qui mènent une vie dangereuse Les fistons brûlés par le feu Pour tous les joueurs dans le jeu C’est les motards et les gangs La drogue, les affaires illégales C’est l’heure de dropper les gants On t’a promis des grades C’est les itinérants C’est tous ceux qui dérangent Pauvreté, élégance Je suis la référencée numéro 1 Je suis dans mon élément C’est ça la rue C’est ça la beauté La cruauté de la chose La vieillesse pleure La jeunesse est au bord d’exploser Je l’aime à mourir, j’crois qu’j’y ai laissé ma peau C’est ça la rue C’est ça la beauté La cruauté de la chose La vieillesse pleure La jeunesse est au bord d’exploser Je l’aime à mourir, j’crois qu’j’y ai laissé ma peau C’est ça la rue
10.
Ce n’était pas voulu Ce n’était pas voulu Tout ce chemin parcouru Mes années de misère Ce n’était pas voulu Mes pertes de contrôle Mes idées de grandeur Mes envies de richesse Ce n’était pas voulu Maudit soit le jour où j’ai basculé du côté obscur Des histoires à dormir dehors, toujours en mauvaise posture Mauvaise graine qui prend toujours des mauvaises décisions Je combats mes démons même si je passe à la télévision Ne t’inquiète pas, paraît qu’j’suis sur la voie de la guérison J’ai les jointures et le cœur à la compétition Que du trafic et des bagarres dans mon curriculum On m’a dit : frappe et ne regarde pas sur qui tu cognes C’était nécessaire, mais ce n’était pas voulu Ça ne sert qu’à faire pleurer nos proches le jour où ça nous tue Je m’accroche à la musique, j’essaie de rester loin Mais j’ai l’impression qu’on me comprend mieux quand j’parle avec mes poings Comment voulais-tu que je deal avec autant de colère? Alors j’ai choisi de m’exprimer dans la langue de Molière On le faisait pour survivre On était mal foutus Sache que si j’ai commis le pire Ce n’était pas voulu Ce n’était pas voulu Ce n’était pas voulu Tout ce chemin parcouru Mes années de misère Ce n’était pas voulu Mes pertes de contrôle Mes idées de grandeur Mes envies de richesse Ce n’était pas voulu Toutes ces paroles et ces mots qui s’envolent Que Dieu me juge si le diable m’emporte J’ai vendu d’la drogue toute ma vie Je n’ai jamais eu d’emploi Si je ne peux plus dire ce que je veux ce sera sans moi Je cours après le temps parce que l’argent n’attend pas Y’en aura d’autres après moi comme y’en avait d’autres avant moi Les soldats sont nés pour mourir, la garde ne se rend pas On te laisse faire la sale besogne et ensuite on te remplace J’ai lâché l’école à 12 ans, pour eux c’est anormal Donc s’il le faut j’fais mes valises et je lève les voiles comme Diam’s Arrivé dans le game comme un enfant non désiré J’arrive par la ruelle et je m’arrache au son des sirènes Toujours connect avec des sombres individus Jette des larmes sur le feu si Qc City brûle Hier c’est loin quand je regarde le chemin parcouru La rue et le sang sur les mains Ce n’était pas voulu Ce n’était pas voulu Ce n’était pas voulu Tout ce chemin parcouru Mes années de misère Ce n’était pas voulu Mes pertes de contrôle Mes idées de grandeur Mes envies de richesse Ce n’était pas voulu
11.
King size 03:57
Dis-moi pourquoi tu me copies Tu peux pas faire comme moi Tu finis tous tes raviolis Tu ne fais toujours pas le poids King size coffee Je ne prends que des grands formats Je suis plus loin que les étoiles Moi je suis sur Pandora Un vent d’orage dans le quartier quand je fais du mentorat Le barbare nord-américano fait du franco-rap J’ai pris le sentier des écorchés pour me rendre au top Fait tourner mon son dans les grandes capitales d’Europe On verse du champagne de luxe par terre pour te rendre hommage Ma musique est tellement sale qu’on pourrait la vendre au gramme Pourquoi t’aimes pas mon accent queb, produit 100 % local Ils feront de tes rêves des cauchemars Non petit ne t’endors pas Et quand t’auras le temps, appelle ta maman pour donner des nouvelles Le gang attaché par des chaînes et les chaines se sont nouées Prends ta retraite Ton temps s’est écoulé Encore une mauvaise journée J’aurais dû rester couché Je me roule un king size juste pour oublier tout ça Que du pesant, que du lourd Ne te fais pas trop d’amis, toute façon tu finiras tout seul Perdu, j’allais nulle part, j’tournais en rond comme un carrousel Les rappeurs ont volé le manteau de fourrure à Cruella Copié-collé influencé par les USA Les gars l’ont sauté, à ce qui parait on a tué ça Si vous n’avez plus de pierre à lancer Allez-y huez-moi Les seuls frérots qu’il me reste j’peux les compter sur mes doigts Ne nous raconte pas des conneries, ne sois pas ce que tu n’es pas Ils nous chassent, ils nous enferment, ils nous numérotent Intrus dans le bal masqué, ma femme porte la plus belle robe Ce qui est fait est fait Jamais je reviens sur mes pas Nouveau single, je fais des biceps J’en ai pesant sur les bras À c’qui paraît j’ai passé l’âge, j’ai la technique obsolète Je suis un éléphant dans un magasin de porcelaine Je suis muet, je connais les dossiers top secrets Ça ne sert à rien de pleurer, petit porcelet Je me roule un king size juste pour oublier tout ça Que du pesant, que du lourd Je me roule un king size juste pour oublier tout ça Que du pesant, que du lourd
12.
Life is a bitch On a déjà perdu trop de temps Parce que j’ai tendance à frapper quand les mots me manquent Les paroles s’envolent mais les écrits restent Déséquilibré quand je me drogue avec les décibels Y’a les paroles d’honneur, les paroles douces, les paroles blessantes J’écris ces petits bouts de phrases depuis l’adolescence À 36 ans j’ai toujours l’impression d’être incompris Je suis matinal chez le dealer quand j’achète mon weed Chargé d’émotions fortes, ce soir on entre en scène Faites place au nouveau spécialiste de la langue française C’est sur un radeau que j’ai traversé la grande tempête Je suis de retour sur les planches avec un plan d’enfer J’ai pas mon dictionnaire, j’ai pas ma Bescherelle On ne devient pas millionnaire en lavant de la vaisselle Je me sens libre et vivant seulement quand je kick mon shit Et toi tu dis qu’le rap c’est mauvais pour la vie de mon fils La parole est une arme Que j'ai rechargée à l'encre J'fais quelques mesures entre-temps Pourtant j'aime retarder la montre Tes cats ont une dent contre moi, mais tu peux ravaler ta langue L'argent poussait dans les arbres même quand on travaillait à l'ombre Ce n'est qu'une simple leçon décente J'vise le sommet mais sans descente J'renais d'mes cendres, la flamme s’éteint J'reste loin de ces bidons d'essence Il semblerait que c'n'est qu'une simple incandescence La neige sur moi mais sans décembre Pas d'échelle Ici les snakes se font descendre J'veux ma part du gâteau et le dessert Rien dans le ventre, mais le crâne déborde J'reste on the low comme la bassline Peser mes mots c'est pas dans mes cordes Et si en partant j'te dis ceci C'est qu'on voit grand depuis petit Money/love, on sème, on récolte Même si j'évite de m'planter Fucked up, immortel ou pas Mon rythme de vie a tranché Sous ce poids, on n’a qu'une parole Mais j'en vois qui vont flancher On décolle, ouais depuis l'Europe Toutes mes devises ont changé Enfant unique, j’ai grandi en écoutant petit frère Je m’entraine avec le poids des mots quand j’ai le temps de me distraire Dans tout ce que j’entreprends, écrire est mon fil conducteur Le rap m’a appris à marcher droit comme si c’était mon tuteur Perdre sa liberté fait partie des risques qu’on encourt J’ai appris tôt que les mots des petits poulets pèsent plus lourd en cour Lourd au point de se faire faussement accuser de meurtre Lourd comme perdre un an de sa vie pour faire tomber leurs preuves J’ai pris le poids des mots à la lettre pour me défendre J’ai décroché des diplômes pour réussir à augmenter mes chances J’ai pesé le poids des mots qu’on balance dans mon mémoire Pour que tout le monde prenne conscience de la portée que nos lignes peuvent avoir Mais nos rimes frappaient déjà là où le bât blesse En jouant avec l’alphabet, on a pris nos lettres de noblesse Le poids des mots, c’est quand on met toute la gomme dans nos textes Mais pour les connaisseurs c’est aussi l’album de Mokless J’prends ma plume quand j’ai l’cœur lourd, comme pour échapper au drame, yeah On écrit sur des loops, pour ça qu’on dit tourner nos phrases Quand j’rejoue des conversations qui m’obsèdent et m’pète le crâne Heureusement que j’ai ce crayon, mi-poète, mi-mélomane Et frérot j’y mets mon âme, comprends que c’est loin d’un loisir On dit qu’une image vaut mille mots, yeah quand tu sais mal les choisir Moi quand j’écris j’peins des toiles de ciels clairs et plein d’étoiles Quand tes potes manquent à l’appel et qu’ils te font presque plaindre d’être toi Mais moi j’ai pas d'amis, j’ai des frères, protagoniste téméraire J’ai toujours affronté mes peines et promis que j'atteindrais mes rêves Protégé des séraphins Donc dites-leur que ça sert à rien La province m’appartient depuis que Souldia m’a serré la main, yeah Au cœur du royaume, tout l’monde veut sa place, et j’entends toutes les voix echos Mais j’fais que m’envoler depuis que j’apprends à faire sortir le poids d’mes mots Rien à foutre du fame d'une émission J’sacrifierais tout pour mettre fin à l'intimidation En vieillissant mes yeux s'ouvrent Face aux feux rouges, beaucoup crient mais peu bougent Pendant que tu vis pour la thune Ça fait des années que j'vis dans la brume Cicatrisé par chaque crise et rupture À accumuler des idées lugubres J'fais qu'aiguiser ma plume Pour te piquer avec et te briser la nuque Vivre sur un nuage, impossible d'éviter la chute Tu veux devenir musicien? Vaut mieux enligner tes flûtes Il y a des jours où il fait pas vraiment beau J'suis conscient qu'il y a des bas et des hauts J'accepte pas mes défauts, j'ai pas de problème d'égo Aucune balance peut peser le poids de mes mots J’suis conscient qu’il y a des bas et des hauts, mais yo Aucune balance peut peser le poids de mes mots
13.
Intemporel 03:59
Rappelle-moi quelle heure il est Des fois j’ai tendance à l’oublier Je ne suis qu’un simple traumatisé J’ai toujours du mal à roupiller Je tombe dans le vice, attrapez-moi J’ai déboulé, j’ai vécu mes années noires Ce soir j’ai descendu la bouteille de rhum J’avais besoin d’me rafraîchir la mémoire Intemporel dans ma capsule Que des têtes brûlées, que des crapules Quelques erreurs dans mes calculs C’était le western sans les cactus Je traverse les années, les heures, les étages Comme dans une machine à voyager Les vieux amis sont méconnaissables Depuis qu’la drogue les a ravagés Pour moi la musique c’est une maladie Minimum un album par année Gros joint de cannabis et j’écris les dernières mémoires d’un sombre cavalier Entre les mariages et les mises en terre Hier un frère a pris 10 ans ferme J’te dis j’ai changé, arrête de t’en faire Ma carrière est un train d’enfer Fuck le buzz, vive la longévité On était pauvres, on longeait les vitrines Y’avait que la rue pour nous sponsoriser Le bien, le mal, des bourreaux, des victimes On oublie pas On apprend de tout ça Mais comment veux-tu que j’la ramène en douceur J’ai pris des coups bas, j’ai rappé ma douleur Fais passer la lumière, laisse parler la rumeur Je traverse les années, les heures et les saisons Une nouvelle décennie Je rentre à la maison pour baisser la pression Je me suis fait beaucoup d’ennemis Yeah Je plane et je fais le vide Yeah Je me suis fait beaucoup d’ennemis Parole d’honneur promis dans mes raps Les jours où le bonheur est une denrée rare Ils ont trouvé son corps roulé dans des draps Parce qu’un jour on est vivant et l’autre on est mort La musique pour arrondir les fins de mois J’allais vendre des mixtapes en skateboard Les yeux cernés, les mains moites Je n’ai jamais chill avec des fake boyz La même roue qui tourne depuis des années J’ai vu cette fucking musique évoluer Certains se sont battus comme des guerriers Et d’autres se sont prostitués Je ne suis jamais sorti du ring Une dizaine d’albums, des centaines de featuring J’ai fait mes folies, j’me suis défoncé grave Des hallucinogènes jusqu’aux barbituriques Encore une fusillade sur CNN Hier j’ai pleuré la mort de DMX Bien des choses ont changé depuis la jeunesse et les premières excursions en BMX Je vois les vieux rappeurs de merde se plaindre et sombrer dans le néant L’union fait la force et la magie quand les générations se mélangent Je traverse les années, les heures et les saisons Une nouvelle décennie Je rentre à la maison pour baisser la pression Je me suis fait beaucoup d’ennemis Yeah Je plane et je fais le vide Yeah Je me suis fait beaucoup d’ennemis Je traverse les années, les heures et les saisons Une nouvelle décennie Je rentre à la maison pour baisser la pression Je me suis fait beaucoup d’ennemis Yeah Je plane et je fais le vide Yeah Je me suis fait beaucoup d’ennemis
14.
Mutant brutal, total testostérone On se rencontre à Montréal le temps d’un resto créole Dédicace à mes voyageurs recherchés par Interpol Tu connais personne dans le réseau si la police t’interroge C’est les embûches de la vie qui forgent les vrais hommes Frérot dépose ton revolver, retourne à l’école Quelques coups de poing dans ta gueule Tu connais la bonne vieille méthode Sur un boom bap ou sur une drill Ramène la prod, j’la démonte Toujours fidèle à mes racines même si le rap se démode Un peu de Jack, un peu de weed, la nuit je chasse mes démons Entre nous et eux, c’est facilement dissociable Des amis j’en ai peu, le profil anti-social Gang, international comme la cryptomonnaie Évitez-moi la sentence à vie si je vise vos mollets Ne viens pas cracher sur mon accent queb Nique ta maman, j’ai grandi sur des airs de rap français Paris, Québec, communique par PGP On valide, on respecte, on évacue les blessés Gorge profonde sur le fusil d’assaut C’est la filière nord-américano Beaucoup trop de tatouages J’ai du mal à passer la douane Un peu de rap, un peu de sexe, juste pour apaiser ma soif Maximum testostérone Maximum testostérone Maximum testostérone Perles antillaises, diamant québécois C’est chaud au douane, j’suis un Beretta Sur signal jabber ou telegram Ça parle en code mais j’passe zéro gram Le flow est filé, c’est pas une lame J’découpe l’instru comme bro coupe la came Sont assoiffés, j’drip, j’plais aux dames J’ai un tas d’épices sur mon accent joual Mutant Bossale Total testostérone J’passe mes nuits derrière l’ordi J’fais d’la musique quand j’déconne Apprentissage enrichi J’roule un sept grammes et j’décolle J’ramène les pirates sur Jarry pour d’la fine cuisine créole Y ont toujours quek’ chose à dire quand tu t’rapproches du sommet Juge-moi pour mon passé, pas lui des gens que j’connais Ne viens pas cracher sur notre style de rap Nique ta mama, j’connais rien d’autre, j’ai grandi sur du trap Laval, les Ulysse Communique par PGP On emmerde la justice Au poste le bec est scellé J’suis Yagami ak le stylo Y va falloir prier pour mes rivaux J’voulais m’calmer, c’est encore pire, roule un gros spliff dans le cockpit Fuck les gossip, tout s’négocie, garde tes dossiers tu t’égosilles T’as des goûts d’chiotte même en Gucci, au son du Queens on se bousille Les moutons sont égorgés, j’compte les tokens pour m’endormir Antisocial, j’écoute personne sauf disque de jazz Graille dans l’même plat, esprit du clan famille Debarge Maximum testostérone Tout est une question d’réseaux Shizzo ! Caliweed dans l’djokos, c’est pas du pesto frérot Au bladi bled pas d’OG Kush, j’rêvais d’une douche d’eau chaude Tellement on smoke, ça va être notre faute le trou d’la couche d’ozone Quatre lignes de coke, ils s’croient en Suisse Trafic de dope, on centralise Pleure pas trop, tes états d’âme on s’en calisse Canicule MTL LOS PGP Matricule Bête de scène orifice pénétré Survivant comme Souldia, j’ai des pulsions terribles Wooo ! Sous Bob Marley j’ai rêvé qu’j’shootais l’sheriff Beaucoup trop de tatouages J’ai du mal à passer la douane Beaucoup trop de tatouages J’ai du mal à passer la douane Un peu de rap, un peu de sexe, juste pour apaiser ma soif Maximum testostérone (x7)
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Fume le bio jusqu’au Cut off Musique pour les mothafucka Quarante pourcents dans le coca J’ai le venin dans le vocal J’me fait payer par la Socan Deux vodkas, j’danse la polka J’fais des fuck you pour les Kodak Comme un requin dans un bocal Hier soir j’ai fait des folies, bb appelle mon avocat J’fais les affaires, j’fais la totale Laisse-moi dormir si j’suis knockout Je déteste le placotage, ferme la gueule de ta conasse avant d’me faire une accolade Quelques zigzags, j’fais des collages Toujours prêts pour un décollage Frérot fais jouer mes refrains entre les murs de Donnacona Dans la cour pendant la promenade Tu veux décrocher la lune Mais tu rates à chaque fois Miser toute ta fortune Sur ta carte VISA Jouer de plus en plus fort À la vie à la mort Tu vis ta vie comme une Rockstar Je suis parti gagner ma vie Papa va rentrer tard, il est parti jouer dans les bars On a roulé toute la nuit Jouer de plus en plus fort, à la vie à la mort Je suis parti gagner ma vie Papa va rentrer tard, il est parti jouer dans les bars On a roulé toute la nuit Jouer de plus en plus fort, à la vie à la mort Double Big Mac pour le repas Trop défoncé, j’prends du retard Je leur donne du fil à retordre J’pars en tournée sur l’autoroute Jamais de repos, j’fais des records Deux cents pompe avant le showcase Pas de cocaïne on est ok Regarde en bas avant de sauter Prendre la vie par sa beauté Sors le champagne, sors le rosé J’veux le mottons, j’veux la cagnotte J’veux la mula, j’veux la palette J’veux les euros, j’veux des dollars Chaque jour c’est le jour d’la marmotte J’veux la paix, m’achète une planète Sors le poison, j’bois ça cul sec C’pas d’la musique pour les pucelles Ne raconte rien de ce que tu sais Y’a la police dans ma loge qui cherche des individus suspects Tu rêves de crier victoire Mais tu perds à chaque fois Traverser le Mordor Mais t’es pas prêt pour ça Tu veux jouer au plus fort À la vie à la mort Tu vis ta vie comme une Rockstar Je suis parti gagner ma vie Papa va rentrer tard, il est parti jouer dans les bars On a roulé toute la nuit Jouer de plus en plus fort, à la vie à la mort Je suis parti gagner ma vie Papa va rentrer tard, il est parti jouer dans les bars On a roulé toute la nuit Jouer de plus en plus fort, à la vie à la mort À la vie à la mort
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Page blanche 03:59
J’ai pas la tête, j’ai pas les mots Mais je dois finir un album Chui trop à jeun gros, dernièrement j’ai dû arrêter l’alcool J’ai fait des allers-retours dans la cuisine Est-ce que j’ai c’qui faut pour en faire un dixième? J’ai pu trop d’sujet, j’ai pu trop de concept J’me dis toujours que la nuit porte conseil La femme et les enfants dorment J’essaie de rapper en silence, j’espère que Milan m’entend pas J’trouve des vieux raps sur un paquet de cigarettes Y paraît que j’écris pu comme avant mais c’est pas ce qui m’arrête J’ai le goût de fumer des gros joints, la fatigue me tire les yeux bro J’essaie de formuler des phrases, j’essaie d’écrire des jeux de mots Je pense avoir une idée de génie Je pourrais parler des charniers d’enfants dans l’ouest du pays Mais ça va surement pas les intéresser On change de sujet, arrêtez-moi si je deviens dépressif C’est vrai qu’c’est moins palpitant si ça parle pas de gun pis de cul Ça doit faire au moins 20 ans que j’parle de drogue pis de rue Ok tout le monde sait que j’ai eu la vie dure J’essaie de changer de discours mais c’est dans mes habitudes J’pourrais faire une chanson poche qui parle des rossignols Je dis n’importe quoi gros, t’inquiète pas j’rigole Les choses sont bien trop sérieuses, faut bien rire un peu S’il le faut j’ai jusqu’au matin pour écrire un verse Non non non c’est ça Il faut que je change les choses Il faut que j’aille l’impression que je suis en train de changer quelque chose Écrire ça juste pour écrire ça Je suis comme non non non J’ai l’air d’un raton laveur à 4h du mat J’pourrais parler d’la pandémie ou du port du masque J’pourrais parler d’mon insomnie chronique Je suis une machine mais je ne suis pas un homme bionique J’essaie de poser des paroles et glisser sur le débit J’ai fait le tour du salon comme j’ai fait le tour de mes beats On peut parler de ça ou on peut parler de rien Au final on pourra peut-être même en parler demain Ah oui c’est vrai je repars en show, j’ai même pas terminé mes bagages Ça va finir comme hier au bout du compte j’écrirai nada Dire que j’ai tout ça de caché dans ma boîte crânienne Je suis tombé malade le jour où j’ai fait mon choix de carrière Fuck Fuck Je pourrais parler de ça J’en ai déjà parlé Aucun sens Je comprends pas ce qui m’arrive Ok fuck that yo J’pourrais parler d’mes envies de meurtre Que je fais partie de ceux qui pourraient faire hurler le peuple Je peux te parler de pression policière Ou bien te parler de ma belle-sœur infirmière auxiliaire Mais j’ai l’impression qu’ça te fait bander quand j’te parle de violence Ça tombe bien t’es chanceux parce que j’écris tout ça sur commande Y’a pas de secret dans le bizness faut saisir le moment J’ai besoin de me reprogrammer, on efface on recommence

credits

released December 3, 2021

Production : Disques 7ième Ciel
Production exécutive / A&R : Steve Jolin
Réalisation : Christophe Martin & Maxime Gabriel
Co-réalisation : Kevin St-Laurent
Enregistrement et mixage : Christophe Martin
Mastering : Marc Thériault au studio Le Lab Mastering
Composition : Maxime Gabriel et Christophe Martin
Guitares : Philippe Marcoux-Gendron (piste 5), Ralph O. Gabriel (piste 10), Jesse Proteau (piste 15)
Effets sonores : Usef Naït (piste 16)
Voix additionnelle : Nathalie De Guise (piste 16)
Chargée de projet : Maude Picard
Design graphique : Étienne Bossé / Bosslab Design
Photos : Felix Renaud
Correction : Karine Murphy

Ce projet a été rendu possible en partie grâce au gouvernement du Canada.

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Souldia Québec

Souldia joint les rangs du label Disques 7ième Ciel et reprend d’assaut le Québec avec les albums Backstage, Silence radio, OFF et Dixque d'art.

Booking : josee@jofresh.net

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