1. |
Gaz au fond
04:34
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Vroum vroum vroum vroum
All black sur une R1
Le cri du moteur les rend nerveux
Tu me respectais quand j’étais personne
Tu parles de moi maintenant que chui quelqu’un
Vroum
vroum vroum vroum vroum
Je roule en hiver, en été, plus rien ne peut m’arrêter
Le gaz au fond
La fonte au bout des bras
Vroum vroum vroum vroum
J’ai la tête à l’envers
Quand je sens le plafond s’écrouler sous mes pas
Le gaz au fond
Vroum
Ça fait
Vroum vroum vroum vroum
Je roule en hiver, en été, plus rien ne peut m’arrêter
Le gaz au fond
La fonte au bout des bras
Vroum vroum vroum vroum
La route est longue, j’en ai fumé des onces, j’ai dormi sous les ponts
Gaz au fond
Ça sent le green
Odeur de parfum de luxe et de gazoline
Je suis le bad
J’ai ce petit quelque chose de pas catholique
Parolier qui laisse des rappeurs à l’agonie
Baisse le volume, n’écoute pas toutes mes saloperies
Des têtes vont tomber, je suis le commando des bâtards à Cracovie
Surveille avec qui tu t’associes
Je n’en peux plus d’entendre toutes leurs calomnies
Tu veux suivre mes pas, prépare-toi à ramper par terre et brûler des calories
Dans le studio
Pas sur TikTok
Le cul dans la piscine chez le big Boss
Masqué comme si j’étais slipnot
Avec la baby mama dans le strip club
On arrose ton gros cul de Dom Pérignon
Je connais des ordures aux manières ignobles
Personne se rappelle de la fin de l’émission
Miséricorde, amer América
En cas de doute, le gaz au boute
Je vis ma vie 200 à l’heure
J’ai trop de ice, j’ai mal au cou
Laisse-moi dégriser dans ma loge
Vino haut de gamme et cuban link
Le gaz au fond, chui dur à suivre
Conversation de dur à cuire
Prononce pas mon nom sur la ligne
J’atterris dans Limoilou en hélico
On peut différencier les vrais des mythos
On comprend rien quand tu cries dans le micro
Augmente le cachet
Comme le prix du kilo
Vroum vroum vroum vroum vroum
Je roule en hiver, en été, plus rien ne peut m’arrêter
Le gaz au fond
La fonte au bout des bras
Vroum vroum vroum vroum
J’ai la tête à l’envers
Quand je sens le plafond s’écrouler sous mes pas
Le gaz au fond
Vroum
Ça fait
Vroum vroum vroum vroum vroum
Je roule en hiver, en été, plus rien ne peut m’arrêter
Le gaz au fond
La fonte au bout des bras
Vroum vroum vroum vroum
La route est longue, j’en ai fumé des onces, j’ai dormi sous les ponts
Gaz au fond
Pyromane depuis la maternelle
Adolescent j’étais galérien
Chaque jour ils me répétaient que je valais rien
J’ai donné, j’ai mangé des balayettes
All black sur une R1
Le cri du moteur les rend nerveux
Tu me respectais quand j’étais personne
Tu parles de moi maintenant qu’chui quelqu’un
On se croise dans le hood
Ça fait bonsoir et puis goodbye
Toute la nuit c’est la police qui chasse mes vampires ici
C’est pas les gousses d’ail
Le whisky sur glace et la boucane
Coupable, pour le boucan
Ramène-moi dans ma cellule
Ici, on garde le silence, on ne fait pas les putas
J’ai passé comme une torpille
On va se revoir en orbite
J’arrive dans le quartier comme un vent nordique
Je réveille le centre-ville endormi
Je n’ai que des histoires sordides
Papa ne peut pas te border
Fiston, n’écoute pas leur connerie
N’écoute pas tout ce qu’ils diront sur mon dossier
Ce soir je m’arrose le gosier
Ne me parle pas de rap
Ne me parle pas de contrat
Je n’ai pas du tout la tête à négocier
N’oublie pas que tout est possible
J’ai passé la phase de l’ego trip
Je pull up sur scène, je suis maudit
Et je ramène de l’espoir dans les taudis
Vroum vroum vroum vroum vroum
Je roule en hiver, en été, plus rien ne peut m’arrêter
Le gaz au fond
La fonte au bout des bras
Vroum vroum vroum vroum
La tête à l’envers
Quand je sens le plafond s’écrouler sous mes pas
Le gaz au fond
Vroum
Ça fait
Vroum vroum vroum vroum
Je roule en hiver, en été, plus rien ne peut m’arrêter
Le gaz au fond
La fonte au bout des bras
Vroum vroum vroum vroum
La route est longue, j’en ai fumé des onces, j’ai dormi sous les ponts
Gaz au fond
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2. |
Les apparences
03:39
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La vérité est aveugle
Les apparences nous mentent
T’as reconnu mon parfum
Parait que l’argent nous change
Tout le monde est remplaçable, carrière interrompue
Elle était belle
Elle a vendu des disques avec son cul
Ils ont tout misé sur lui
Mais ils ont tout perdu
Parce qu’ils ont jugé le livre par sa couverture
Ancien PDG, pour toi tout ça c’est superflu
Il fait la file pour de l’alcool avant l’ouverture
Ils nous ont mis à part et ça depuis le tout début
Ou dans les HLM entassés comme des poupées russes
Mon roman s’appelle « Apprendre à vivre pour les nuls »
Tu regardes le voisin pour voir si tu peux trouver mieux
Est-ce que les larmes des anges deviennent des arcs-en-ciel?
Un secret bien gardé, demande aux fillettes Carpentier
Les yeux des autres ne voient que les problèmes apparents
Y’a que la parole du juge qui pèse dans la balance
Laisse-moi repeindre le monde par la pointe de mes mots
Je me regarde dans une glace avec les yeux des autres
Je t’aime et veux te crucifier à la moindre des fautes
Parce que le diable se cache derrière les apparences
Ici y’a que Dieu et le juge qui pèsent dans la balance
Des fois ça pèse sur mon moral
Mais quoi, je sais pas trop
Peut-être la pression sociale
Ou les réseaux sociaux
La meilleure version de lui-même n’est qu’un hologramme
Il a sorti son plus beau sourire pour les photographes
Un coup de poignard entre les omoplates
Parce que l’amour de ta vie n’était qu’un sociopathe
Pas de selfie, pas de story, non pas d’autographe
Je vais quitter ce rap jeu de manière honorable
Il est l’heure de prendre une grande respiration pour Floyd
Le système est un assassin alors prions pour Joyce
J’ai le cœur cicatrisé, j’ai le crayon coupe-gorge
J’ai L’accent Grave et j’ai la Mentalité Moune Morne
Tu parles sur internet mais t’es pas de ma catégorie
Arrête de jouer les gangsta derrière un clavier d’ordi
Je rêvais en silence pendant qu’ils me regardaient dormir
J’ai pas un cœur de pierre moi, j’ai un cœur en acier forgé
Laisse-moi repeindre le monde par la pointe de mes mots
Je me regarde dans une glace avec les yeux des autres
Je t’aime et veux te crucifier à la moindre des fautes
Parce que le diable se cache derrière les apparences
Ici y’a que Dieu et le juge qui pèsent dans la balance
Regarde-moi
J’ai l’air de quoi
Si je me regarde dans le miroir
Et que je ne me reconnais pas
C’est que je suis perdu quelque part
Dis-moi pourquoi
J’suis sans réponse
J’ai mal en dedans et je me défonce
Alors qu’aujourd’hui, yeah
Aujourd’hui je vis les plus beaux jours de ma vie
Ils disent que t’es trop maigre
Tu trouves que t’as grossi
Les cheveux sales avec ton t-shirt de David Bowie
Le miroir te répète que t’arrête pas d’ankyloser
Et les magazines de mode te donnent envie de vomir
La vie paraît toujours plus belle avec des verres fumés
Mourir en paix ou bien naître pour se faire tuer
Laisse-moi devenir un homme invisible
J’suis transparent, j’ai rien à cacher, ça les intimide
Je leur fais sucer mon finger et je casse la porte
Demain je post un nouveau single et la toile s’affole
Ils m’ont dit de garder le silence mais j’ai le droit de parole
Je suis le prince de Limoilou, chui pas le roi d’la pop
Laisse-moi ronfler si je tombe sous les feux de l’ennemi
Laisse-moi contempler ce monde avec les yeux fermés
Parce que la haine ne tire jamais de balle à blanc
On pleure les victimes du haut des balcons du Bataclan
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3. |
Rage de vivre ft. Lost
04:08
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Poussé, poussé par la rage de vivre
Tu peux pas nous stopper
Minuit trop tard dans la city
C’est tout pour le money
Je ne reviendrai pas dans le quartier sans le trophée
J’ai confiance en mon équipe L.O.S.T pour les choquer
Je mets mon phone en mode avion, je suis dans le studio
J’ai besoin d’inspiration en ces temps pluvieux
Poussé, poussé par la rage de vivre
Tu peux pas nous stopper
Laisse tourner la musique mon frère, on aura tout donné
J’ai tout mis dans le crock-pot
Oui j’ai tout mis dans la marmite
Je te raconte ma life de fucked up, t’appuies sur le bouton panic
J’ai le micro dans la main droite, j’ai le regard d’un homme armé
Chargé, j’arrive dans le meeting avec un pantalon kaki
Je regarde monter la marée, j’ai tout ce qui faut pour la braver
T’inquiète on est préparés, j’ai passé la semaine à rapper
On les entend parler ? Ils disent que ça va bien aller
J’en ai rien à chier si pour eux ce n’est pas l’album de l’année
Montréal Cartierville sur les panneaux d’signalisation
J’ai des frères qui mangent un peu moins depuis la légalisation
J’imagine le pire et Dieu sait que j’ai de l’imagination
514 sur le hoody, familière affiliation
Tu peux cracher sur moi ou bien tu peux supprimer mes clips
J’y ai mis toute ma vie, je l’ai pas fait pour pimper des p’tites
Gucci, Prada, Louis, j’oublie pas l’début du movie
Surtout quand les gyrophares crient plus fort que les groupies
Poussé, poussé par la rage de vivre
Tu peux pas nous stopper
Minuit trop tard dans la city
C’est tout pour le money
Je ne reviendrai pas dans le quartier sans le trophée
J’ai confiance en mon équipe L.O.S.T pour les choquer
Je mets mon phone en mode avion, je suis dans le studio
J’ai besoin d’inspiration en ces temps pluvieux
Poussé, poussé par la rage de vivre
Tu peux pas nous stopper
Laisse tourner la musique mon frère, on aura tout donné
J’ai la jolie jolie Maria
Jolie jolie Henny
Le business est rentable, regarde comment ils ont la haine
Et non j’suis plus dans la dope… No!
J’suis un Don Dada
J’suis un Don Dada
On investit sur la pierre, c’est plus durable que la brique
Rien ne se crée et rien ne se perd mais tout se transforme en fric
Le Glock 19 vient de Vienne et la sacoche vient de Milano
T’inquiète même pas j’suis zen
J’sais qu’ils fouilleront pas le main event
La femme que t’aimes te trompe, elle est poussée par la rage de jouir
L’amour rend aveugle et celle-là tu l’as pas vu venir
Poussé par la rage de vivre t’es tout seul dans une brume épaisse
J’ai gardé l’même modus operandi jusqu’à ce que ça fucking paye
Quebec City Limoilou (Québec City Limoilou)
Tu sais qu’on est ensemble
Et les loups ne s’entendent qu’avec les loups
J’ai grandi dans le désordre et
Construit dans le désastre
Un petit puits dans l’désert avec des Z et des Dz c’est
Nous dans l’hood qu’on décide et
Quand ça pète on descend ouais
Quand ça pète on descend, j’ai pas besoin d’te faire un dessin non
Poussé, poussé par la rage de vivre
Tu peux pas nous stopper
Minuit trop tard dans la city
C’est tout pour le money
Je ne reviendrai pas dans le quartier sans le trophée
J’ai confiance en mon équipe L.O.S.T pour les choquer
Je mets mon phone en mode avion, je suis dans le studio
J’ai besoin d’inspiration en ces temps pluvieux
Poussé, poussé par la rage de vivre
Tu peux pas nous stopper
Laisse tourner la musique mon frère, on aura tout donné
J’ai la jolie jolie Maria
Jolie jolie Henny
Le business est rentable, regarde comment ils ont la haine
Et non j’suis plus dans la dope… No!
J’suis un Don Dada
J’suis un Don Dada
J’ai la jolie jolie Maria
Jolie jolie Henny
Le business est rentable, regarde comment ils ont la haine
Et non j’suis plus dans la dope… No!
J’suis un Don Dada
J’suis un Don Dada
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4. |
Je n'ai pas mal
04:18
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Esprit troublé, catapulté dans un monde à part
J’étais l’élève sous-estimé assis tout au fond de la classe
Ils m’ont dit que j’allais mourir en prison comme mon père
Je ne me suis jamais gêné pour dire le contraire
Quelques gouttes de sang séché sur le sac de frappe
Je suis mordu par la rue mais sauvé par le rap
Le savoir et le vécu sont des armes de chasse
Si t’as jamais vendu un gramme pourquoi tu parles de trap
Que des blessures, des tatouages et des cicatrices
On n’a pas la même définition de la vie d’artiste
Je suis le cri de la foule qui fait pleurer le guitariste
Tu y as jamais cru mais tu me revois dans les finalistes
Tu peux frapper dans ma cage thoracique
Parce que j’ai arrêté de respirer y’a 36 ans de ça
Bb envoie le semi-automatique
Bouche tes oreilles, j’ai des envies de tirer dans le tas
Mais où est passée la sincérité
Quand je tourne le dos ça parle de moi
Il ne faut surtout pas oublier que j’ai déjà fait la sale besogne
Tu peux frapper sur moi, je suis endurant et de toute façon je n’ai pas mal
On évacue les femmes, les enfants par la sortie d’urgence
Tu voulais jouer au bonhomme, dis-moi pour qui tu te prends
Touche pas ma musique, touche pas mon argent gagné durement
Empiler les billets par milliers faisait partie du plan
Ils veulent savoir qu’est-ce que je trame ou qu’est-ce que je mange en hiver
Qu’ils ouvrent leur bouteille de champagne si je repars en civière
Chaque jour je me bats comme si j’étais dans l’octogone
J’ai tendance à employer des méthodes peu orthodoxes
Est-ce que j’ai la tête à vouloir suivre le protocole
Quand la musique me donne juste envie de crier fuck the cops
Y’a plus de pitbull dans mes clips que y’a de top modèles
Considère-moi déjà mort, appelle-moi post-mortem
Tire-moi dans le cœur, j’ai retiré mon gilet pare-balle
Mais qui sera le premier à commettre l’irréparable
J’ai déchiré le livre, je n’ai jamais tourné la page
C’est ça ma musique, une exclusivité pour les rapaces
Mais où est passée la sincérité
Quand je tourne le dos ça parle de moi
Il ne faut surtout pas oublier que j’ai déjà fait la sale besogne
Tu peux frapper sur moi, je suis endurant et de toute façon je n’ai pas mal
Je n’ai pas mal
Jamais
Hey oui Dixque d’art
On l’a fait une dixième fois
Je n’ai pas mal
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5. |
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Rose noire, rose fanée
Y’a que moi qu’y faut blâmer
Dangereux, je suis armé
J’ai que du love pour la madre
No styliste, no casting
Le film est réel
J’ai le cœur qui palpite, j’essaie d’estimer les pertes
Je traîne avec la crème des criminels
Ici y’a que des secrets d’polichinelle
Dans le trafic de produits chimiques
20 dollars américains dans le string ficelle
Mauvais garçon trop nasty
Bad move c’est le Bad trip
Gang shit avenue Bardy
Transac chez le barbier
Tu ne peux pas m’aimer
J’ai les mains bien trop sales
Moi je vis par l’épée
Et je finirai comme ça
Trouve un autre cavalier
Je suis dans un monde parallèle
Bb j’ai le cœur balafré, je vais mourir en bon soldat
Tu traînes toujours dans les ruelles
Moi je rêve de voir la mer
J’ai préféré rester muette
Mais j’ai si peur de te perdre
Donc ne me dis pas ce que je dois faire
Ne me dis pas quand me taire
Et tu commences à me plaire
Mais j’ai perdu mes repères
Et j’ai perdu mes repères
Tête de mort, tête cramée, on fait de l'or avec de la merde
Tout est une question de timing, au revoir à tout jamais
Solidaire j'roule en famille, mary-jane pas de palmiers
J'ai le cœur qui palpite, que le shit pour nous calmer
Avoir la haine ou aimer à mort, on veut voir la mer et gâter la mama
Les origines du mal dans le baladeur, Québec libre écrit dans cahier Canada
VDR chaque jour c'est comme une première fois
Éphémère I know mais on aime ça sexe drogue et poèmes sales
Pour mes aliens super saiyan cherchent le zion quitte à die young
J'attends qu'sorte l'album de soldat, j'attends la sortie d'Die-on
Haut les mains, money time, remplis l'bag après bye
Tizzo Rymz Soldat ça fait quoi? Ça fait ça fait Bang
Tu traînes toujours dans les ruelles
Moi je rêve de voir la mer
J’ai préféré rester muette
Mais j’ai si peur de te perdre
Donc ne me dis pas ce que je dois faire
Ne me dis pas quand me taire
Et tu commences à me plaire
Mais j’ai perdu mes repères
Et j’ai perdu mes repères
L’intelligence est dans les gènes
Le grind lui est dans mes cernes
J’verse du tafia pour le frère
J’envoie la boucane dans les airs
Chu un des plus gros menteurs
Si aujourd’hui j’dis que j’ai rien à perdre
Les traitres, les rats, les infidèles
Ça pousse comme des mauvaises herbes
Mais ça c’t’une autre histoire (j’te jure)
D’où j’viens parfois ça sentait la pisse dans le corridor (c’est fou)
Maintenant quand j’m’habille chu pu humain, chu un abreuvoir
J’te jure j’ai plus aimé la balançoire
Les gars sont en train d’grind un grabba, ça sent l’hareng saur
J’ai pris l’escalier, tout le monde pense que j’ai pris l’ascenseur
J’ai vu la pluie, l’beau temps dans mes poches, j’ai vu l’arc-en-ciel
Quand j’fais un retrait le guichet crache plus qu’une femme enceinte
Tu traînes toujours dans les ruelles
Moi je rêve de voir la mer
J’ai préféré rester muette
Mais j’ai si peur de te perdre
Donc ne me dis pas ce que je dois faire
Ne me dis pas quand me taire
Et tu commences à me plaire
Mais j’ai perdu mes repères
Et j’ai perdu mes repères
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6. |
Mémoire Trouble
03:03
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Brand new air max
Brand new chaine
J’ai le swag à James Dean, white T, blue jean
C’est les anciens qui nous ont montré comment bouger
Cypher dans la ruelle à partager la bouteille
C’était la life avant les bijoux et les limousines
4 heures du matin, laisse tourner les vinyles de Wu-Tang
On avait la dalle, on grattait dans la même poutine
Passe à l’appart, roule un bedo, fais fumer tout le gang
T’aurais jamais voulu m’épouser
J’ai passé ma vie en cage, j’y ai plus que séjourné
Même aujourd’hui j’ai le sommeil troublé
Le microphone est le seul qui a voulu m’écouter
Ils nous ont montré comment rouler
10 ans plus tard on leur a montré comment la faire pousser
Étouffé par la violence et mes excès de drogue
C’était l’époque où les toilettes publiques nous servaient de loge
Mon nom résonnait dans la rue, j’avais l’équipe du tonnerre
Je dépensais ma pauvreté comme un futur millionnaire
Adolescent, j’avais les idées noires qui tourbillonnaient
Je passais la nuit dehors juste pour les cambrioler
C’était le temps où y’avait pas de connexion Bluetooth
J’me porte mieux, je ne lis plus les commentaires YouTube
Mes premiers open mic dans les soirées bien arrosées
On aperçoit l’aurore mais on s’efface avant la rosée
Je te raconte tout de mon histoire
On avait besoin de rien pour être heureux (tout ça c’est vrai)
On peut dire que j’ai fait des rêves prémonitoires
J’ai tout brulé quand j’ai joué avec le feu (tout brulé)
Je te raconte tout de mon histoire
On avait besoin de rien pour être heureux (on avait besoin de rien)
J’apprécie ce que la vie me donne
Parce que je me suis toujours contenté de peu (tout ça c’est vrai)
Je rejoins des clients dans un logement insalubre
L’époque où j’revendais des grammes sur le coin d’la rue
Taxi de Bardy jusqu’à Première Avenue
La police nous traquait toute la nuit pour nous mettre à nu
J’ai déjà fait des freestyles dans des bars heavy métal
J’étais l’investigateur d’la bagarre générale
Trop de fins de soirée tragiques, j’ai pas retenu les dates
J’ai fait semblant de savoir lire juste pour tourner les pages
Vagabond des ruelles n’est qu’un sale renégat
J’ai vécu ma première histoire d’amour avec mon premier gun
Ils ont misé sur le fait qu’j’allais mourir à 20 ans
Ma vie a changé le jour où j’ai choisi le rap à plein temps
Parce qu’on avait besoin de rien pour nous rendre heureux
Un peu d’eau fraîche et quelques sourires, demande aux dangereux
Depuis les humains du quartier respectent nos blessures de guerre
Oui c’était tout pour le gang, frérot, 187 sur le cœur
Je te raconte tout de mon histoire
On avait besoin de rien pour être heureux (tout ça c’est vrai)
On peut dire que j’ai fait des rêves prémonitoires
J’ai tout brulé quand j’ai joué avec le feu (tout brulé)
Je te raconte tout de mon histoire
On avait besoin de rien pour être heureux (on avait besoin de rien)
J’apprécie ce que la vie me donne
Parce que je me suis toujours contenté de peu (tout ça c’est vrai)
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7. |
#22
03:58
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T’étais brillante, t’étais jolie, mais t’es tombée dans le produit
On est loin du ciné-parc et puis des soirées entre copines
C’est l’envie d’oublier qui te pousse à planner sur la molly
La seule manière de t’sauver d’une envie de pleurer c’est l’euphorie
Quand ça brûle comme un feu d’forêt
Peine d’amour, le cœur perforé
Talons aiguilles dans le bas d’la ville et toutes les nuits c’est la fête foraine
Musique forte, tu perds la carte dans tes soirées Gun’s and roses
Sniffer d’la coke jusqu’aux p’tites heures et ça malgré ta 3e grossesse
Pour les grands frères que l’on perd
Les blessures vont s’approfondir
Une seconde pour tout foutre en l’air et toute une vie pour tout reconstruire
Alors on plane
Le temps qu’il reste
La drogue m’a pris des êtres chers donc j’me suis noyé dans l’ivresse
Les deux pieds dedans depuis l’début
Beaucoup trop d’anges gardiens déchus
Ici ça pleure depuis qu’l’amour s’est pendu comme mon voisin de cellule
Avant on fumait dans la cour d’école
Maintenant ça pop des pilules
Je les ai vus perdre leur vie, depuis je ne veux plus perdre une minute
Elle nous vole toutes nos neurones
Nous fait perdre tous nos sens
Hier j’ai croisé un frère que j’avais pas vu d’puis longtemps
Y’en avait lourd sur les épaules
À force de dormir sur un banc
T’as pas changé, tu as toujours les pieds dans des drôles de circonstances
Mais on se relève, #22
On meurt, on renait, #22
Tu la vends, tu la consommes, t’es dans le cercle vicieux
Je les vois crever si jeunes
Allez, dis-moi qu’est-ce que j’y peux
C’est ta part de ténèbres qui cache le reflet de ta lumière
Le seul moyen de t’évader c’est le briquet sous la cuillère
Les rockstars meurent en tournée
Victimes de la vie trop rapide
Overdose de MDMA dans un hôtel de Victoriaville
T’es plus le même et ça depuis que tu traînes ton boulet
Tu peux mourir dans ton malheur
Ou t’en sortir comme Étienne Boulay
De l’espoir à travers mes couplets
La tête baissée, le dos courbé
Quand tu rêves de te retrouver
Prends la fonte, il faut la pousser
Trop de raisons pour se saouler
Porté disparu comme ton sourire
J’ai vu plus d’un bateau couler
Faut se battre et non se sauver
Défoncé dans un vieux motel
Tu t’es soulevé comme tu pouvais
Ce soir tu vas jusqu’au bout
Tu te tranches la gorge avec une bouteille
On se relève
Jusqu’à la fin, on est des numéros 22
T’inquiète frérot, ça ira, et demain ça ira bien mieux
On croit qu’on est forts, qu’on est blindés
Mais j’ai ce monstre enfermé en moi
On est des numéro 22, place le ballon pour le botté d’envoi
Elle nous vole toutes nos neurones
Nous fait perdre tous nos sens
Hier j’ai croisé un frère que j’avais pas vu d’puis longtemps
Y’en avait lourd sur les épaules
À force de dormir sur un banc
T’as pas changé, tu as toujours les pieds dans des drôles de circonstances
Mais on se relève, #22
On meurt, on renait, #22
Tu la vends, tu la consommes, t’es dans le cercle vicieux
Je les vois crever si jeunes
Allez, dis-moi qu’est-ce que j’y peux
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8. |
Ciao ft. O.Z
03:56
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Oui allô bella
Ma lady marmelade
Toi et moi loin de là
Loin des barbelés
On sort en ville dépenser quelques liasses
Un peu comme si j’avais courtisé la plus belle du village
Dans la nuit, voiture noire en mode contrebandier
Ces temps-ci j’travaille sur moi, ma life est un chantier
Papa disait : ne sois jamais trop gentil
Fiston ce monde est cruel, ne sois pas trop sensible
Alors tu comprends l’origine de ma carapace
Il faut la colonne et les couilles pour être à ma place
Tu es ma Esméralda, fais-moi tout oublier
Bouge tes courbes entre les tam-tams et les maracas
Donne-moi le love qu’il me faut pour apaiser mes souffrances
Change-moi les idées, ça risque de devenir émouvant
Tu m’aimes avec mes démons, tu m’aimes avec mes défauts
Amoureux depuis day one et en banque on avait zéro
Sabes muy bien lo que tú me hiciste
Me has hecho el hombre el más feliz
Me enamoro más cada vez que te desvistes
Supe que serias mía cuando te vi
Si un día dices chao
Y te quieres ir
Sera el fin de mi historia
Te di todo a ti
Si un jour tu me dis ciao
Et que tu veux partir
Ce sera la fin de mon histoire
Car t’es comme ma vie
Oui allô Bella
Viens sous mon umbrella
T’étais comme moi bb tu connaissais pas le vrai love
Je finirai par te faire croire aux miracles
J’te ferai faire le tour du monde comme un morceau viral
À cœur ouvert je pourrais rapper sur un solo d’guitare
L’enfant des ruelles est revenu dans un polo Dior
Des moments inoubliables, envoie-moi des photos d’hier
Le bruit des motos qui grognent
J’arrive de la classe ouvrière
Mauvais garçon quand le danger devient aphrodisiaque
Je connais la rue, j’connais la vie, celle qui nous crache au visage
Je suis le desperado qui joue de l’harmonica
Embarque avec moi et on disparait dans l’anonymat
Un peu bizarre et j’ai tendance à me battre à mains nues
Allez bb, laisse-moi t’offrir tous ces sacs à main de luxe
Laisse-moi faire de toi ma femme
Tu as le style officiel
On passe au niveau supérieur, le reste est superficiel
Sabes muy bien lo que tú me hiciste
Me has hecho el hombre el más feliz
Me enamoro más cada vez que te desvistes
Supe que serias mía cuando te vi
Si un día dices chao
Y te quieres ir
Sera el fin de mi historia
Te di todo a ti
Si un jour tu me dis ciao
Et que tu veux partir
Ce sera la fin de mon histoire
Car t’es comme ma vie
Quand tu n’es pas là j’n’ai pas ce qu’il m’faut
Tes plus grands défauts me rendent accro
Tu es ma Esméralda
Pour le reste seul le ciel nous dira
Si un día dices chao
Y te quieres ir
Sera el fin de mi historia
Te di todo a ti
Si un jour tu me dis ciao
Et que tu veux partir
Ce sera la fin de mon histoire
Car t’es comme ma vie
Sabes muy bien lo que tú me hiciste
Me has hecho el hombre el más feliz
Me enamoro más cada vez que te desvistes
Supe que serias mía cuando te vi
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9. |
C'est ça la rue
02:57
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C’est les p’tits frères, c’est les grands frères, ceux qui blaguent pas
Ceux qui gardent le compte épargne sous le matelas
C’est le voisin d’à côté devenu crack pot
Mauvais karma
À volonté ici y’a pas d’anti-pasta
Si j’ai pass out, c’est que j’ai fumé comme un rasta
C’est les ivrognes qui sont drogués sur le naphta
C’est les rappeurs qui s’en sortent quand ça cartonne
10e album, j’en ai ma claque, j’en ai ras-le-bol
On fait les choses, on ne parle pas
Il y a les frigos vides
Et les Rolex au poignet
Fini d’emballer les sachets qu’on mange et qu’on paye le loyer
C’est toutes ces différences qui fait qu’on aime se noyer
C’est les deux pit-bulls dans la ruelle qui n’arrêtent pas d’aboyer
C’est ça la rue
C’est ça la beauté
La cruauté de la chose
La vieillesse pleure
La jeunesse est au bord d’exploser
Je l’aime à mourir, j’crois qu’j’y ai laissé ma peau
C’est ça la rue
C’est ça la beauté
La cruauté de la chose
La vieillesse pleure
La jeunesse est au bord d’exploser
Je l’aime à mourir, j’crois qu’j’y ai laissé ma peau
C’est ça la rue
Prostituée de luxe, client veston cravate
Toute la night elle fait son travail
Dans la crasse et dans les tracas
Y’a les bandits, les détraqués, y’a les clients fils à papa
Y’a les junkies, les crack head
Y’a les dealers qui se pavanent
Y’a la popo qui patrouille
C’est pas la police qui pardonne
Ils ont l’équipe et les cagoules
Ils s’en vont braquer La Garda
Pistolet chargé
C’est les mamans malheureuses
Les papas brûlés par le rhum
Ceux qui mènent une vie dangereuse
Les fistons brûlés par le feu
Pour tous les joueurs dans le jeu
C’est les motards et les gangs
La drogue, les affaires illégales
C’est l’heure de dropper les gants
On t’a promis des grades
C’est les itinérants
C’est tous ceux qui dérangent
Pauvreté, élégance
Je suis la référencée numéro 1
Je suis dans mon élément
C’est ça la rue
C’est ça la beauté
La cruauté de la chose
La vieillesse pleure
La jeunesse est au bord d’exploser
Je l’aime à mourir, j’crois qu’j’y ai laissé ma peau
C’est ça la rue
C’est ça la beauté
La cruauté de la chose
La vieillesse pleure
La jeunesse est au bord d’exploser
Je l’aime à mourir, j’crois qu’j’y ai laissé ma peau
C’est ça la rue
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10. |
Ce n'était pas voulu
04:06
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Ce n’était pas voulu
Ce n’était pas voulu
Tout ce chemin parcouru
Mes années de misère
Ce n’était pas voulu
Mes pertes de contrôle
Mes idées de grandeur
Mes envies de richesse
Ce n’était pas voulu
Maudit soit le jour où j’ai basculé du côté obscur
Des histoires à dormir dehors, toujours en mauvaise posture
Mauvaise graine qui prend toujours des mauvaises décisions
Je combats mes démons même si je passe à la télévision
Ne t’inquiète pas, paraît qu’j’suis sur la voie de la guérison
J’ai les jointures et le cœur à la compétition
Que du trafic et des bagarres dans mon curriculum
On m’a dit : frappe et ne regarde pas sur qui tu cognes
C’était nécessaire, mais ce n’était pas voulu
Ça ne sert qu’à faire pleurer nos proches le jour où ça nous tue
Je m’accroche à la musique, j’essaie de rester loin
Mais j’ai l’impression qu’on me comprend mieux quand j’parle avec mes poings
Comment voulais-tu que je deal avec autant de colère?
Alors j’ai choisi de m’exprimer dans la langue de Molière
On le faisait pour survivre
On était mal foutus
Sache que si j’ai commis le pire
Ce n’était pas voulu
Ce n’était pas voulu
Ce n’était pas voulu
Tout ce chemin parcouru
Mes années de misère
Ce n’était pas voulu
Mes pertes de contrôle
Mes idées de grandeur
Mes envies de richesse
Ce n’était pas voulu
Toutes ces paroles et ces mots qui s’envolent
Que Dieu me juge si le diable m’emporte
J’ai vendu d’la drogue toute ma vie
Je n’ai jamais eu d’emploi
Si je ne peux plus dire ce que je veux ce sera sans moi
Je cours après le temps parce que l’argent n’attend pas
Y’en aura d’autres après moi comme y’en avait d’autres avant moi
Les soldats sont nés pour mourir, la garde ne se rend pas
On te laisse faire la sale besogne et ensuite on te remplace
J’ai lâché l’école à 12 ans, pour eux c’est anormal
Donc s’il le faut j’fais mes valises et je lève les voiles comme Diam’s
Arrivé dans le game comme un enfant non désiré
J’arrive par la ruelle et je m’arrache au son des sirènes
Toujours connect avec des sombres individus
Jette des larmes sur le feu si Qc City brûle
Hier c’est loin quand je regarde le chemin parcouru
La rue et le sang sur les mains
Ce n’était pas voulu
Ce n’était pas voulu
Ce n’était pas voulu
Tout ce chemin parcouru
Mes années de misère
Ce n’était pas voulu
Mes pertes de contrôle
Mes idées de grandeur
Mes envies de richesse
Ce n’était pas voulu
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11. |
King size
03:57
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Dis-moi pourquoi tu me copies
Tu peux pas faire comme moi
Tu finis tous tes raviolis
Tu ne fais toujours pas le poids
King size coffee
Je ne prends que des grands formats
Je suis plus loin que les étoiles
Moi je suis sur Pandora
Un vent d’orage dans le quartier quand je fais du mentorat
Le barbare nord-américano fait du franco-rap
J’ai pris le sentier des écorchés pour me rendre au top
Fait tourner mon son dans les grandes capitales d’Europe
On verse du champagne de luxe par terre pour te rendre hommage
Ma musique est tellement sale qu’on pourrait la vendre au gramme
Pourquoi t’aimes pas mon accent queb, produit 100 % local
Ils feront de tes rêves des cauchemars
Non petit ne t’endors pas
Et quand t’auras le temps, appelle ta maman pour donner des nouvelles
Le gang attaché par des chaînes et les chaines se sont nouées
Prends ta retraite
Ton temps s’est écoulé
Encore une mauvaise journée
J’aurais dû rester couché
Je me roule un king size juste pour oublier tout ça
Que du pesant, que du lourd
Ne te fais pas trop d’amis, toute façon tu finiras tout seul
Perdu, j’allais nulle part, j’tournais en rond comme un carrousel
Les rappeurs ont volé le manteau de fourrure à Cruella
Copié-collé influencé par les USA
Les gars l’ont sauté, à ce qui parait on a tué ça
Si vous n’avez plus de pierre à lancer
Allez-y huez-moi
Les seuls frérots qu’il me reste j’peux les compter sur mes doigts
Ne nous raconte pas des conneries, ne sois pas ce que tu n’es pas
Ils nous chassent, ils nous enferment, ils nous numérotent
Intrus dans le bal masqué, ma femme porte la plus belle robe
Ce qui est fait est fait
Jamais je reviens sur mes pas
Nouveau single, je fais des biceps
J’en ai pesant sur les bras
À c’qui paraît j’ai passé l’âge, j’ai la technique obsolète
Je suis un éléphant dans un magasin de porcelaine
Je suis muet, je connais les dossiers top secrets
Ça ne sert à rien de pleurer, petit porcelet
Je me roule un king size juste pour oublier tout ça
Que du pesant, que du lourd
Je me roule un king size juste pour oublier tout ça
Que du pesant, que du lourd
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12. |
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Life is a bitch
On a déjà perdu trop de temps
Parce que j’ai tendance à frapper quand les mots me manquent
Les paroles s’envolent mais les écrits restent
Déséquilibré quand je me drogue avec les décibels
Y’a les paroles d’honneur, les paroles douces, les paroles blessantes
J’écris ces petits bouts de phrases depuis l’adolescence
À 36 ans j’ai toujours l’impression d’être incompris
Je suis matinal chez le dealer quand j’achète mon weed
Chargé d’émotions fortes, ce soir on entre en scène
Faites place au nouveau spécialiste de la langue française
C’est sur un radeau que j’ai traversé la grande tempête
Je suis de retour sur les planches avec un plan d’enfer
J’ai pas mon dictionnaire, j’ai pas ma Bescherelle
On ne devient pas millionnaire en lavant de la vaisselle
Je me sens libre et vivant seulement quand je kick mon shit
Et toi tu dis qu’le rap c’est mauvais pour la vie de mon fils
La parole est une arme
Que j'ai rechargée à l'encre
J'fais quelques mesures entre-temps
Pourtant j'aime retarder la montre
Tes cats ont une dent contre moi, mais tu peux ravaler ta langue
L'argent poussait dans les arbres même quand on travaillait à l'ombre
Ce n'est qu'une simple leçon décente
J'vise le sommet mais sans descente
J'renais d'mes cendres, la flamme s’éteint
J'reste loin de ces bidons d'essence
Il semblerait que c'n'est qu'une simple incandescence
La neige sur moi mais sans décembre
Pas d'échelle
Ici les snakes se font descendre
J'veux ma part du gâteau et le dessert
Rien dans le ventre, mais le crâne déborde
J'reste on the low comme la bassline
Peser mes mots c'est pas dans mes cordes
Et si en partant j'te dis ceci
C'est qu'on voit grand depuis petit
Money/love, on sème, on récolte
Même si j'évite de m'planter
Fucked up, immortel ou pas
Mon rythme de vie a tranché
Sous ce poids, on n’a qu'une parole
Mais j'en vois qui vont flancher
On décolle, ouais depuis l'Europe
Toutes mes devises ont changé
Enfant unique, j’ai grandi en écoutant petit frère
Je m’entraine avec le poids des mots quand j’ai le temps de me distraire
Dans tout ce que j’entreprends, écrire est mon fil conducteur
Le rap m’a appris à marcher droit comme si c’était mon tuteur
Perdre sa liberté fait partie des risques qu’on encourt
J’ai appris tôt que les mots des petits poulets pèsent plus lourd en cour
Lourd au point de se faire faussement accuser de meurtre
Lourd comme perdre un an de sa vie pour faire tomber leurs preuves
J’ai pris le poids des mots à la lettre pour me défendre
J’ai décroché des diplômes pour réussir à augmenter mes chances
J’ai pesé le poids des mots qu’on balance dans mon mémoire
Pour que tout le monde prenne conscience de la portée que nos lignes peuvent avoir
Mais nos rimes frappaient déjà là où le bât blesse
En jouant avec l’alphabet, on a pris nos lettres de noblesse
Le poids des mots, c’est quand on met toute la gomme dans nos textes
Mais pour les connaisseurs c’est aussi l’album de Mokless
J’prends ma plume quand j’ai l’cœur lourd, comme pour échapper au drame, yeah
On écrit sur des loops, pour ça qu’on dit tourner nos phrases
Quand j’rejoue des conversations qui m’obsèdent et m’pète le crâne
Heureusement que j’ai ce crayon, mi-poète, mi-mélomane
Et frérot j’y mets mon âme, comprends que c’est loin d’un loisir
On dit qu’une image vaut mille mots, yeah quand tu sais mal les choisir
Moi quand j’écris j’peins des toiles de ciels clairs et plein d’étoiles
Quand tes potes manquent à l’appel et qu’ils te font presque plaindre d’être toi
Mais moi j’ai pas d'amis, j’ai des frères, protagoniste téméraire
J’ai toujours affronté mes peines et promis que j'atteindrais mes rêves
Protégé des séraphins
Donc dites-leur que ça sert à rien
La province m’appartient depuis que Souldia m’a serré la main, yeah
Au cœur du royaume, tout l’monde veut sa place, et j’entends toutes les voix echos
Mais j’fais que m’envoler depuis que j’apprends à faire sortir le poids d’mes mots
Rien à foutre du fame d'une émission
J’sacrifierais tout pour mettre fin à l'intimidation
En vieillissant mes yeux s'ouvrent
Face aux feux rouges, beaucoup crient mais peu bougent
Pendant que tu vis pour la thune
Ça fait des années que j'vis dans la brume
Cicatrisé par chaque crise et rupture
À accumuler des idées lugubres
J'fais qu'aiguiser ma plume
Pour te piquer avec et te briser la nuque
Vivre sur un nuage, impossible d'éviter la chute
Tu veux devenir musicien? Vaut mieux enligner tes flûtes
Il y a des jours où il fait pas vraiment beau
J'suis conscient qu'il y a des bas et des hauts
J'accepte pas mes défauts, j'ai pas de problème d'égo
Aucune balance peut peser le poids de mes mots
J’suis conscient qu’il y a des bas et des hauts, mais yo
Aucune balance peut peser le poids de mes mots
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13. |
Intemporel
03:59
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Rappelle-moi quelle heure il est
Des fois j’ai tendance à l’oublier
Je ne suis qu’un simple traumatisé
J’ai toujours du mal à roupiller
Je tombe dans le vice, attrapez-moi
J’ai déboulé, j’ai vécu mes années noires
Ce soir j’ai descendu la bouteille de rhum
J’avais besoin d’me rafraîchir la mémoire
Intemporel dans ma capsule
Que des têtes brûlées, que des crapules
Quelques erreurs dans mes calculs
C’était le western sans les cactus
Je traverse les années, les heures, les étages
Comme dans une machine à voyager
Les vieux amis sont méconnaissables
Depuis qu’la drogue les a ravagés
Pour moi la musique c’est une maladie
Minimum un album par année
Gros joint de cannabis et j’écris les dernières mémoires d’un sombre cavalier
Entre les mariages et les mises en terre
Hier un frère a pris 10 ans ferme
J’te dis j’ai changé, arrête de t’en faire
Ma carrière est un train d’enfer
Fuck le buzz, vive la longévité
On était pauvres, on longeait les vitrines
Y’avait que la rue pour nous sponsoriser
Le bien, le mal, des bourreaux, des victimes
On oublie pas
On apprend de tout ça
Mais comment veux-tu que j’la ramène en douceur
J’ai pris des coups bas, j’ai rappé ma douleur
Fais passer la lumière, laisse parler la rumeur
Je traverse les années, les heures et les saisons
Une nouvelle décennie
Je rentre à la maison pour baisser la pression
Je me suis fait beaucoup d’ennemis
Yeah
Je plane et je fais le vide
Yeah
Je me suis fait beaucoup d’ennemis
Parole d’honneur promis dans mes raps
Les jours où le bonheur est une denrée rare
Ils ont trouvé son corps roulé dans des draps
Parce qu’un jour on est vivant et l’autre on est mort
La musique pour arrondir les fins de mois
J’allais vendre des mixtapes en skateboard
Les yeux cernés, les mains moites
Je n’ai jamais chill avec des fake boyz
La même roue qui tourne depuis des années
J’ai vu cette fucking musique évoluer
Certains se sont battus comme des guerriers
Et d’autres se sont prostitués
Je ne suis jamais sorti du ring
Une dizaine d’albums, des centaines de featuring
J’ai fait mes folies, j’me suis défoncé grave
Des hallucinogènes jusqu’aux barbituriques
Encore une fusillade sur CNN
Hier j’ai pleuré la mort de DMX
Bien des choses ont changé depuis la jeunesse et les premières excursions en BMX
Je vois les vieux rappeurs de merde se plaindre et sombrer dans le néant
L’union fait la force et la magie quand les générations se mélangent
Je traverse les années, les heures et les saisons
Une nouvelle décennie
Je rentre à la maison pour baisser la pression
Je me suis fait beaucoup d’ennemis
Yeah
Je plane et je fais le vide
Yeah
Je me suis fait beaucoup d’ennemis
Je traverse les années, les heures et les saisons
Une nouvelle décennie
Je rentre à la maison pour baisser la pression
Je me suis fait beaucoup d’ennemis
Yeah
Je plane et je fais le vide
Yeah
Je me suis fait beaucoup d’ennemis
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14. |
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Mutant brutal, total testostérone
On se rencontre à Montréal le temps d’un resto créole
Dédicace à mes voyageurs recherchés par Interpol
Tu connais personne dans le réseau si la police t’interroge
C’est les embûches de la vie qui forgent les vrais hommes
Frérot dépose ton revolver, retourne à l’école
Quelques coups de poing dans ta gueule
Tu connais la bonne vieille méthode
Sur un boom bap ou sur une drill
Ramène la prod, j’la démonte
Toujours fidèle à mes racines même si le rap se démode
Un peu de Jack, un peu de weed, la nuit je chasse mes démons
Entre nous et eux, c’est facilement dissociable
Des amis j’en ai peu, le profil anti-social
Gang, international comme la cryptomonnaie
Évitez-moi la sentence à vie si je vise vos mollets
Ne viens pas cracher sur mon accent queb
Nique ta maman, j’ai grandi sur des airs de rap français
Paris, Québec, communique par PGP
On valide, on respecte, on évacue les blessés
Gorge profonde sur le fusil d’assaut
C’est la filière nord-américano
Beaucoup trop de tatouages
J’ai du mal à passer la douane
Un peu de rap, un peu de sexe, juste pour apaiser ma soif
Maximum testostérone
Maximum testostérone
Maximum testostérone
Perles antillaises, diamant québécois
C’est chaud au douane, j’suis un Beretta
Sur signal jabber ou telegram
Ça parle en code mais j’passe zéro gram
Le flow est filé, c’est pas une lame
J’découpe l’instru comme bro coupe la came
Sont assoiffés, j’drip, j’plais aux dames
J’ai un tas d’épices sur mon accent joual
Mutant Bossale
Total testostérone
J’passe mes nuits derrière l’ordi
J’fais d’la musique quand j’déconne
Apprentissage enrichi
J’roule un sept grammes et j’décolle
J’ramène les pirates sur Jarry pour d’la fine cuisine créole
Y ont toujours quek’ chose à dire quand tu t’rapproches du sommet
Juge-moi pour mon passé, pas lui des gens que j’connais
Ne viens pas cracher sur notre style de rap
Nique ta mama, j’connais rien d’autre, j’ai grandi sur du trap
Laval, les Ulysse
Communique par PGP
On emmerde la justice
Au poste le bec est scellé
J’suis Yagami ak le stylo
Y va falloir prier pour mes rivaux
J’voulais m’calmer, c’est encore pire, roule un gros spliff dans le cockpit
Fuck les gossip, tout s’négocie, garde tes dossiers tu t’égosilles
T’as des goûts d’chiotte même en Gucci, au son du Queens on se bousille
Les moutons sont égorgés, j’compte les tokens pour m’endormir
Antisocial, j’écoute personne sauf disque de jazz
Graille dans l’même plat, esprit du clan famille Debarge
Maximum testostérone
Tout est une question d’réseaux
Shizzo ! Caliweed dans l’djokos, c’est pas du pesto frérot
Au bladi bled pas d’OG Kush, j’rêvais d’une douche d’eau chaude
Tellement on smoke, ça va être notre faute le trou d’la couche d’ozone
Quatre lignes de coke, ils s’croient en Suisse
Trafic de dope, on centralise
Pleure pas trop, tes états d’âme on s’en calisse
Canicule MTL LOS PGP
Matricule Bête de scène orifice pénétré
Survivant comme Souldia, j’ai des pulsions terribles
Wooo ! Sous Bob Marley j’ai rêvé qu’j’shootais l’sheriff
Beaucoup trop de tatouages
J’ai du mal à passer la douane
Beaucoup trop de tatouages
J’ai du mal à passer la douane
Un peu de rap, un peu de sexe, juste pour apaiser ma soif
Maximum testostérone (x7)
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15. |
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Fume le bio jusqu’au Cut off
Musique pour les mothafucka
Quarante pourcents dans le coca
J’ai le venin dans le vocal
J’me fait payer par la Socan
Deux vodkas, j’danse la polka
J’fais des fuck you pour les Kodak
Comme un requin dans un bocal
Hier soir j’ai fait des folies, bb appelle mon avocat
J’fais les affaires, j’fais la totale
Laisse-moi dormir si j’suis knockout
Je déteste le placotage, ferme la gueule de ta conasse avant d’me faire une accolade
Quelques zigzags, j’fais des collages
Toujours prêts pour un décollage
Frérot fais jouer mes refrains entre les murs de Donnacona
Dans la cour pendant la promenade
Tu veux décrocher la lune
Mais tu rates à chaque fois
Miser toute ta fortune
Sur ta carte VISA
Jouer de plus en plus fort
À la vie à la mort
Tu vis ta vie comme une Rockstar
Je suis parti gagner ma vie
Papa va rentrer tard, il est parti jouer dans les bars
On a roulé toute la nuit
Jouer de plus en plus fort, à la vie à la mort
Je suis parti gagner ma vie
Papa va rentrer tard, il est parti jouer dans les bars
On a roulé toute la nuit
Jouer de plus en plus fort, à la vie à la mort
Double Big Mac pour le repas
Trop défoncé, j’prends du retard
Je leur donne du fil à retordre
J’pars en tournée sur l’autoroute
Jamais de repos, j’fais des records
Deux cents pompe avant le showcase
Pas de cocaïne on est ok
Regarde en bas avant de sauter
Prendre la vie par sa beauté
Sors le champagne, sors le rosé
J’veux le mottons, j’veux la cagnotte
J’veux la mula, j’veux la palette
J’veux les euros, j’veux des dollars
Chaque jour c’est le jour d’la marmotte
J’veux la paix, m’achète une planète
Sors le poison, j’bois ça cul sec
C’pas d’la musique pour les pucelles
Ne raconte rien de ce que tu sais
Y’a la police dans ma loge qui cherche des individus suspects
Tu rêves de crier victoire
Mais tu perds à chaque fois
Traverser le Mordor
Mais t’es pas prêt pour ça
Tu veux jouer au plus fort
À la vie à la mort
Tu vis ta vie comme une Rockstar
Je suis parti gagner ma vie
Papa va rentrer tard, il est parti jouer dans les bars
On a roulé toute la nuit
Jouer de plus en plus fort, à la vie à la mort
Je suis parti gagner ma vie
Papa va rentrer tard, il est parti jouer dans les bars
On a roulé toute la nuit
Jouer de plus en plus fort, à la vie à la mort
À la vie à la mort
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16. |
Page blanche
03:59
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J’ai pas la tête, j’ai pas les mots
Mais je dois finir un album
Chui trop à jeun gros, dernièrement j’ai dû arrêter l’alcool
J’ai fait des allers-retours dans la cuisine
Est-ce que j’ai c’qui faut pour en faire un dixième?
J’ai pu trop d’sujet, j’ai pu trop de concept
J’me dis toujours que la nuit porte conseil
La femme et les enfants dorment
J’essaie de rapper en silence, j’espère que Milan m’entend pas
J’trouve des vieux raps sur un paquet de cigarettes
Y paraît que j’écris pu comme avant mais c’est pas ce qui m’arrête
J’ai le goût de fumer des gros joints, la fatigue me tire les yeux bro
J’essaie de formuler des phrases, j’essaie d’écrire des jeux de mots
Je pense avoir une idée de génie
Je pourrais parler des charniers d’enfants dans l’ouest du pays
Mais ça va surement pas les intéresser
On change de sujet, arrêtez-moi si je deviens dépressif
C’est vrai qu’c’est moins palpitant si ça parle pas de gun pis de cul
Ça doit faire au moins 20 ans que j’parle de drogue pis de rue
Ok tout le monde sait que j’ai eu la vie dure
J’essaie de changer de discours mais c’est dans mes habitudes
J’pourrais faire une chanson poche qui parle des rossignols
Je dis n’importe quoi gros, t’inquiète pas j’rigole
Les choses sont bien trop sérieuses, faut bien rire un peu
S’il le faut j’ai jusqu’au matin pour écrire un verse
Non non non c’est ça
Il faut que je change les choses
Il faut que j’aille l’impression que je suis en train de changer quelque chose
Écrire ça juste pour écrire ça
Je suis comme non non non
J’ai l’air d’un raton laveur à 4h du mat
J’pourrais parler d’la pandémie ou du port du masque
J’pourrais parler d’mon insomnie chronique
Je suis une machine mais je ne suis pas un homme bionique
J’essaie de poser des paroles et glisser sur le débit
J’ai fait le tour du salon comme j’ai fait le tour de mes beats
On peut parler de ça ou on peut parler de rien
Au final on pourra peut-être même en parler demain
Ah oui c’est vrai je repars en show, j’ai même pas terminé mes bagages
Ça va finir comme hier au bout du compte j’écrirai nada
Dire que j’ai tout ça de caché dans ma boîte crânienne
Je suis tombé malade le jour où j’ai fait mon choix de carrière
Fuck Fuck
Je pourrais parler de ça
J’en ai déjà parlé
Aucun sens
Je comprends pas ce qui m’arrive
Ok fuck that yo
J’pourrais parler d’mes envies de meurtre
Que je fais partie de ceux qui pourraient faire hurler le peuple
Je peux te parler de pression policière
Ou bien te parler de ma belle-sœur infirmière auxiliaire
Mais j’ai l’impression qu’ça te fait bander quand j’te parle de violence
Ça tombe bien t’es chanceux parce que j’écris tout ça sur commande
Y’a pas de secret dans le bizness faut saisir le moment
J’ai besoin de me reprogrammer, on efface on recommence
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Souldia Québec
Souldia joint les rangs du label Disques 7ième Ciel et reprend d’assaut le Québec avec les albums Backstage, Silence radio, OFF et Dixque d'art.
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